Survival of the Brånemark implant in partially-edentulous jaw : a 10-year prospective multicenter study. - Implant n° 1 du 01/03/2000
 

Implant n° 1 du 01/03/2000

 

Implant a lu - Revue de presse

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Gérard Guez  

Il s'agit de la suite d'une grande étude prospective multicentrique dont les résultats à cinq ans avaient été publiés en 1994.

L'étude sur dix ans a été réalisée dans six centres internationaux et concerne un total de 127 patients sur lesquels 163 prothèses fixes partielles ont été posées (461 implants, 185 maxillaires et 276 mandibulaires).

Les patients se prêtent à un contrôle annuel comportant un examen clinique (indices parodontaux) et radiographique...


Il s'agit de la suite d'une grande étude prospective multicentrique dont les résultats à cinq ans avaient été publiés en 1994.

L'étude sur dix ans a été réalisée dans six centres internationaux et concerne un total de 127 patients sur lesquels 163 prothèses fixes partielles ont été posées (461 implants, 185 maxillaires et 276 mandibulaires).

Les patients se prêtent à un contrôle annuel comportant un examen clinique (indices parodontaux) et radiographique (clichés rétroalvéolaire).

Au terme des dix années, 38 patients (123 implants) ont été sortis de l'étude (30 %).

Ici, contrairement à la publication précédente (à cinq ans), les prothèses n'ont pas été déposées pour tester individuellement la stabilité implantaire.

Les résultats révèlent 34 échecs implantaires se répartissant également au maxillaire et à la mandibule (17), ce qui représente un taux de survie implantaire global de 92,6 %. Le taux de survie cumulé est de 90,2 % au maxillaire et de 93,7 % à la mandibule.

La grande majorité des échecs s'est produite avant la mise en charge (16) et au cours des deux premières années de fonction (10). Ces échecs ont concerné essentiellement les implants courts (7 et 10 mm) et de diamètre standard (3,75 mm). Il est à noter qu'aucun échec n'a frappé les implants de 4 mm de diamètre.

Sur les 163 prothèses d'origine, 102 étaient encore en place à dix ans (63 %), traduisant ainsi un taux de survie prothétique cumulé de 86,5 % pour les prothèses d'origine. Le taux de stablité prothétique est évalué à 94,3 % (en incluant les restaurations refaites).

La perte osseuse marginale moyenne s'établit à 0,7 mm après dix ans de fonction. Ces résultats confirment ceux obtenus à cinq ans, les échecs supplémentaires étant plutôt imputables à des problèmes mécaniques (surcharges) qu'inflammatoires.

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