Maxillary antral-nasal inlay autogenous bone graft reconstruction of compromised maxilla: a 12-year retrospective study. - Implant n° 1 du 01/03/2000
 

Implant n° 1 du 01/03/2000

 

Implant a lu - Revue de presse

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Gérard Guez  

Cette étude porte sur 54 patients opérés au Mayo Medical Center (États-Unis) sur une période de douze ans (1984-1996). Ces patients présentaient une importante résorption du maxillaire nécessitant des greffes de reconstruction osseuse. La technique chirurgicale utilisée est celle de la greffe en inlay, placée apicalement à la crête alvéolaire, au niveau du plancher nasal ou sinusien.

Au total, 118 greffes ont été réalisées (92 % ayant pour site donneur la crête...


Cette étude porte sur 54 patients opérés au Mayo Medical Center (États-Unis) sur une période de douze ans (1984-1996). Ces patients présentaient une importante résorption du maxillaire nécessitant des greffes de reconstruction osseuse. La technique chirurgicale utilisée est celle de la greffe en inlay, placée apicalement à la crête alvéolaire, au niveau du plancher nasal ou sinusien.

Au total, 118 greffes ont été réalisées (92 % ayant pour site donneur la crête iliaque) et 248 implants-vis (Brånemark System) ont été posés.

Trois groupes de patients ont été déterminés selon le site receveur et la technique chirurgicale :

- groupe 1 : greffe d'apposition au niveau du plancher sinusien (58 sites, 139 implants posés et 40 prothèses réalisées) ;

- groupe 2 : greffe d'apposition au niveau du plancher nasal (32 sites, 56 implants posés et 15 prothèses réalisées) ;

- groupe 3 : greffe sinusienne ou nasale après ostéotomie d'exposition de type Le Fort I (28 sites, 53 implants posés et 14 prothèses réalisées).

Trente-trois implants ont du être déposés (13,3 %) dont vingt-cinq (76 %) lors de la mise en fonction, quatre pendant la première année de mise en charge et quatre autres, après trente mois de mise en charge.

La distribution par groupe donne 20 échecs implantaires dans le groupe 1 (14 %), quatre échecs dans le groupe 2 (7 %) et neuf échecs dans le groupe 3 (17 %).

En conclusion, la technique de greffe présente 100 % de succès et le taux de survie implantaire est de 86,7 % (le recul clinique moyen est de 57 mois de mise en charge prothétique). Le plus grand taux d'échec implantaire a concerné le groupe 3 (greffe avec ostéotomie). Les facteurs aggravants ont été le tabac et les antécédents d'infections sinusiennes.

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