Sinus floor augmentation at the time of maxillary molar extraction: technique and report of preliminary results. - Implant n° 1 du 01/03/2000
 

Implant n° 1 du 01/03/2000

 

Implant a lu - Revue de presse

Chirurgie

Gérard Guez  

L'apport des techniques de reconstruction osseuse a élargi les indications des thérapeutiques implantaires dans le secteur maxillaire postérieur, mais elles nécessitent des interventions supplémentaires et un surcoût financier.

L'auteur s'est ainsi attaché à privilégier la préservation du capital osseux ou sa régénération lors des extractions de dents résiduelles.

Dans cette optique, il présente une technique visant à surélever le plancher sinusien dans le...


L'apport des techniques de reconstruction osseuse a élargi les indications des thérapeutiques implantaires dans le secteur maxillaire postérieur, mais elles nécessitent des interventions supplémentaires et un surcoût financier.

L'auteur s'est ainsi attaché à privilégier la préservation du capital osseux ou sa régénération lors des extractions de dents résiduelles.

Dans cette optique, il présente une technique visant à surélever le plancher sinusien dans le même temps opératoire que l'extraction de molaires maxillaires.

La technique consiste, après une extraction la moins traumatisante possible des molaires maxillaires, en l'utilisation d'un trépan travaillant verticalement autour du septum interradiculaire préservé et arrêtant sa course à environ 1 ou 2 mm de la membrane sinusienne.

Un ostéotome est ensuite utilisé afin d'impacter la masse osseuse et de soulever ainsi cette membrane. L'alvéole résiduelle est comblée au Bio-Oss®, et une membrane est appliquée avant suture des lambeaux.

Après cicatrisation, un implant est placé dans le site ainsi préparé.

Cent neuf sites ont été traités de la sorte chez 92 patients. La procédure était considérée comme totalement réussie lorsqu'un implant d'une longueur minimale de 10 mm et d'un diamètre minimum de 4,8 mm pouvait être placé sans perforation du plancher sinusien et sans engendrer une déhiscence ou une fenestration.

On considérait la réussite comme partielle lorsqu'une nouvelle utilisation d'ostéotomes était requise lors de la mise en place de l'implant.

Au total, 102 procédures ont été couronnées de succès (94 %), sept ayant été des succès partiels (6 %).

Quatre-vingt-quatre implants ont été mis en fonction, parmi lesquels 74 ont été connectés à une restauration prothétique lors de ces données préliminaires (moins de deux ans). Lors de la mise en fonction, tous les implants étaient parfaitement ostéointégrés.

Les implants mis en charge répondaient aux critères de succès définis par Albrektsson et al. (1986).

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