Augmentation of the sinus floor with mandibular bone block and simultaneous implantation: a six-year clinical investigation. - Implant n° 1 du 01/03/2000
 

Implant n° 1 du 01/03/2000

 

Implant a lu - Revue de presse

Chirurgie

Gérard Guez  

Les techniques de greffes de comblement sinusien permettent la mise en place d'implants dans ce secteur anatomique. Ces implants peuvent alors être placés dans le même temps opératoire que la greffe (hauteur d'os sous-sinusienne d'au moins 5 à 6 mm autorisant une stabilisation primaire) ou lors d'une intervention ultérieure.

Cette étude décrit l'évaluation clinique d'un protocole de mise en place des implants et de greffe de comblement sinusien en un-temps opératoire. Le...


Les techniques de greffes de comblement sinusien permettent la mise en place d'implants dans ce secteur anatomique. Ces implants peuvent alors être placés dans le même temps opératoire que la greffe (hauteur d'os sous-sinusienne d'au moins 5 à 6 mm autorisant une stabilisation primaire) ou lors d'une intervention ultérieure.

Cette étude décrit l'évaluation clinique d'un protocole de mise en place des implants et de greffe de comblement sinusien en un-temps opératoire. Le recul clinique moyen est de 49 mois.

Deux cent seize patients sont soumis à cette procédure (467 implants placés : IMZ, Brånemark et Frialit, d'une longueur de 10 à 15 mm) au cours de laquelle des blocs osseux d'origine mandibulaire (symphyse ou zone rétromolaire) sont greffés et transvissés par les implants.

L'espace résiduel est traité de différentes manières : simplement recouvert par le lambeau (10 patients), recouvert par une membrane de type GoreTex (10 patients), comblé par des blocs de collagène (10 patients), comblé par un mélange os autogène/hydroxyapatite (12 patients), mélange précédent stabilisé par de la fibrine (30 patients) ou par une membrane GoreTex (31 patients) comblé par de l'os autogène (31 patients) stabilisé par de la fibrine (31 patients) ou une membrane GoreTex (32 patients).

La période de cicatrisation avant mise en fonction est de neuf mois. Une prothèse en résine est installée pendant deux ans, laissant place à une restauration définitive en céramique.

Les résultats révèlent 28 échecs implantaires (critères d'Albrektsson et al., 1986) soit 6 %, sans corrélation avec la technique utilisée.

Lors de la réentrée, il était cliniquement patent que les meilleurs résultats, quant au comblement de l'espace sinusien résiduel, étaient obtenus avec l'utilisation d'os autogène de type cortical (avec ou sans utilisation de membrane).

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