Association entre tabagisme et perte osseuse alvéolaire chez les femmes post-ménopausées - JPIO n° 1 du 01/02/2001
 

Journal de Parodontologie & d'Implantologie Orale n° 1 du 01/02/2001

 

Revue scientifique internationale - Recherche clinique

Parodontologie

M Kebir-Quelin*   E Steimlé**  

But de l'étude

Etudier l'association entre tabac et perte osseuse alvéolaire chez les femmes post-ménopausées.

Matériels et méthodes

Etude clinique longitudinale sur 2 ans portant sur 59 femmes, dans leur 5e année de ménopause. Vingt et une d'entre elles sont des fumeuses. Toutes ont des antécédents de parodontite et participent à un programme de maintenance parodontale. Quatre films bite-wing des secteurs postérieurs sont prises...


But de l'étude

Etudier l'association entre tabac et perte osseuse alvéolaire chez les femmes post-ménopausées.

Matériels et méthodes

Etude clinique longitudinale sur 2 ans portant sur 59 femmes, dans leur 5e année de ménopause. Vingt et une d'entre elles sont des fumeuses. Toutes ont des antécédents de parodontite et participent à un programme de maintenance parodontale. Quatre films bite-wing des secteurs postérieurs sont prises lors de leur visite initiale, puis après 2 ans. Les variations de densité alvéolaire proximale et les variations de hauteur osseuse sont étudiées par le système CADIA. Un examen clinique (présence ou absence de plaque dentaire, saignement au sondage) complète l'analyse radiographique. L'analyse statistique fait appel à une analyse de variance.

Résultats

Les fumeuses ont une perte osseuse alvéolaire plus importante que les non-fumeuses. La plaque dentaire et le saignement au sondage ne présentent pas de différence significative entre les 2 groupes examinés.

Conclusion

Les fumeuses post-ménopausées sont plus disposées à perdre de la hauteur et de la densité osseuse alvéolaire que les non-fumeuses ayant une parodontite avec des indices de plaque et de saignement semblables.

Commentaires

Cette étude longitudinale menée sur 2 ans suggère que le tabac est un facteur de risque chez les femmes ménopausées qui suivent un traitement parodontal. La diminution des habitudes tabagiques est réelle, mais elle serait plus importante chez les hommes que les femmes, d'où l'intérêt de s'intéresser à cette dernière population plus exposée.

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