Clinic n° 12 du 01/12/2017

 

PRÉPARATION AUX ÉTUDES DE SANTÉ

ACTU

ML  

L’UNECD, ainsi que les quatre autres associations des étudiants de santé, ont rappelé aux médias l’importance du tutorat et leur ont instamment demandé de mentionner cet accompagnement des étudiants par les étudiants dans les sujets d’émissions consacrées à la préparation aux concours des études de santé (PACES).

Sous le titre « Les prépas privées favorisent-elles la sélection par l’argent ? », France 2 a diffusé, le 2 novembre, une émission sur la préparation aux concours des études de santé. La chaîne nationale y réservait la part belle aux prépas privées puisque, selon les résultats d’un sondage flash effectué dans un amphi, 75 % des étudiants de troisième année déclaraient avoir bénéficié d’une préparation par l’une de ces écoles privées.

L’Union nationale des étudiants en chirurgie dentaire (UNECD) comme l’Association nationale des étudiants en pharmacie de France (ANEPF), la Fédération nationale des étudiants en kinésithérapie (FNEK), l’Association nationale des étudiants en médecine de France (ANEMF) et l’Association nationale des étudiants sages-femmes de France (ANESF) ont protesté contre ce traitement partial de l’information, déplorant que le tutorat, « seule méthode de préparation reconnue et efficace », ne soit pas évoqué dans l’émission. Ces cinq organisations ont rappelé que 47 000 étudiants de première année commune aux études de santé (PACES) sont suivis chaque année dans 37 tutorats implantés en France métropolitaine, pour un prix très faible par année, « pouvant aller jusqu’à la gratuité dans bon nombre de tutorats ».

De plus, les associations étudiantes en relèvent l’aspect pédagogique et formateur : « Ces tutorats, accessibles à tous en raison de leur coût, misent sur un compagnonnage et sur l’apprentissage par les pairs pour mener à la réussite un grand nombre d’étudiants en PACES. La qualité de cette prise en charge pédagogique, méthodologique et psychologique dans un contexte d’interprofessionnalité est un réel vecteur de réussite et d’égalité des chances, aussi bien pour les étudiants de PACES que pour les tuteurs. » De plus, précisent-elles, la qualité du travail effectué par les tutorats et les tuteurs est certifiée chaque année « par une procédure d’agrément validée par le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation ».