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Un nouveau nom pour une nouvelle direction : ce sera l’Agence nationale du DPC (ANDPC) qui succèdera, le 1er juillet prochain, à l’Organisme gestionnaire du DPC (OGDPC). Pour engager cette nouvelle formule, la ministre de la Santé a demandé à Michèle Lenoir-Salfati de la Direction générale de l’offre de soins (DGOS), de conduire la préfiguration de l’ANDPC… Un choix que n’ont guerre goûté les libéraux de santé. Le Centre national des professions...
Un nouveau nom pour une nouvelle direction : ce sera l’Agence nationale du DPC (ANDPC) qui succèdera, le 1er juillet prochain, à l’Organisme gestionnaire du DPC (OGDPC). Pour engager cette nouvelle formule, la ministre de la Santé a demandé à Michèle Lenoir-Salfati de la Direction générale de l’offre de soins (DGOS), de conduire la préfiguration de l’ANDPC… Un choix que n’ont guerre goûté les libéraux de santé. Le Centre national des professions libérales de santé (CNPS) et 9 organisations syndicales représentatives avaient demandé le maintien à cette direction de la responsable actuelle de l’OGDPC, Monique Weber, « afin que les professionnels de santé puissent réaliser leurs formations de DPC dans des conditions pérennes, et ce malgré la mise en place de nouvelles modalités ».
La future responsable de l’ANDPC s’est voulue rassurante dans un entretien au Quotidien du médecin (du 10 avril) : l’Agence « donnera davantage la main (aux professionnels de santé) pour définir les orientations du DPC ou pour suivre son financement ». Cette entité sera aussi le lieu où libéraux, hospitaliers, universitaires et ordinaux « pourront débattre de ce que doit être le DPC », explique Michèle Lenoir-Salfati, consciente que « tout le monde ne met pas la même chose derrière le DPC ». Et de citer l’Université, qui en a une vision proche de la formation tout au long de la vie, la Haute Autorité de santé (HAS), qui penche davantage pour « une démarche de qualité individuelle », tandis que l’Ordre « va nécessairement l’envisager comme un outil en appui » au dispositif de « recertification » dont il aura la charge.
Pour contrôler la qualité de l’offre de formations, Michèle Lenoir-Salfati prévoit de travailler sur de nouveaux critères et de demander aux organismes de formation d’apporter la garantie de la fiabilité scientifique de leurs programmes.