Conseiller et informer les victimes

Le chirurgien-dentiste « peut et même doit agir en tant que professionnel de santé » pour aider les femmes victimes de violences, affirme l’Ordre, qui a mis en ligne sur son site une affiche téléchargeable destinée à informer les patientes victimes d’un mauvais traitement de l’aide que peut leur apporter leur praticien. Chaque année, 230 000 femmes sont victimes de violences physiques et seules 14 % déclarent avoir déposé une plainte. La Mission interministérielle pour la protection des femmes contre les violences et la lutte contre la traite des êtres humains (MIPROF) a élaboré des kits pédagogiques composés de courts métrages et de livrets d’accompagnement qui sont mis à la disposition des chirurgiens-dentistes pour les aider dans leur mission d’information et de conseil (numéro d’écoute : 39 19, existence d’associations d’aide, possibilité de porter plainte…). Le chirurgien-dentiste peut aussi produire un « certificat médical initial ». Dans ce cas, l’Ordre attire l’attention du praticien sur le fait que cet acte engage sa responsabilité.