Réactions des tissus mous à des surfaces de titane contaminées cliniquement puis nettoyées. Etude expérimentale chez le rat - JPIO n° 1 du 01/02/2001
 

Journal de Parodontologie & d'Implantologie Orale n° 1 du 01/02/2001

 

Revue scientifique internationale - Recherche fondamentale

Implantologie

V Jaumet*   Y Reingewirtz**  

But de l'étude

Evaluer la réponse des tissus mous à différents états de surface de titane qui ont été contaminés puis nettoyés chimiquement et/ou mécaniquement.

Matériels et méthodes

Des poches sous-cutanées abdominales créées chez 8 rats reçoivent 44 piliers expérimentaux différents par leurs états de surface (polis ou rugueux) et contaminés ou non (contrôles), puis traités ou non par des détergents chimiques et enfin autoclavés....


But de l'étude

Evaluer la réponse des tissus mous à différents états de surface de titane qui ont été contaminés puis nettoyés chimiquement et/ou mécaniquement.

Matériels et méthodes

Des poches sous-cutanées abdominales créées chez 8 rats reçoivent 44 piliers expérimentaux différents par leurs états de surface (polis ou rugueux) et contaminés ou non (contrôles), puis traités ou non par des détergents chimiques et enfin autoclavés. Une analyse histologique de la capsule fibreuse et de son contenu, formée après 6 semaines et entourant les implants, est réalisée.

Résultats

Des différences histologiques sont observées selon les groupes quant à la composition de la capsule et de son contenu, mais aucune différence n'est notée entre les piliers tests et les piliers contrôles.

Concernant le nombre de macrophages, aucune différence n'est constatée entre les différents états de surface.

Conclusion

Aucune différence n'a pu être observée quant à la réponse des tissus mous aux différents états de surface de titane testés.

Commentaires

La contamination de surfaces implantaires rugueuses laisse craindre une réaction inflammatoire des tissus mous et d'éventuelles conséquences sur l'ostéointégration. Cette courte expérimentation dissipe ces craintes, mais doit être confirmée par d'autres études animales et cliniques.

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