Formation desmodontale sur des implants en titane en utilisant des cellules desmodontales de culture : étude pilote

But de l'étude

Formation d'un desmodonte sur des implants en titane sur lesquels auront été mis en culture des cellules desmodontales.

Matériels et méthodes

3 chiens Mongrel.

Après l'extraction de prémolaires (PM1 et PM2) mandibulaires, ces sites seront utilisés pour insérer ultérieurement des implants. Trois mois après, extraction des PM1 maximum pour y récupérer des cellules desmodontales et les mettre en culture sur des implants ITI.

Après 4 à 5 semaines, les implants sont entièrement recouverts de cellules et mis en place avec membrane Gore-Tex^®.

Après 3 mois de cicatrisation, on procède à l'analyse histologique.

Résultats

Il n'y a aucune liaison directe os-implant.

Sur 37 % des surfaces, on observe un tissu cémentoïde sur l'implant avec fibres desmodontales perpendiculaires s'insérant également dans l'os.

Sur le reste, pas de tissu cémentoïde et fibres conjonctives parallèles à l'os.

Commentaires

La présence sur uniquement 37 % des surfaces serait-elle due à la présence de cémentoblastes à ces endroits-là (question de l'auteur) ?

En fait cette étude n'apporte rien de nouveau par rapport aux études de Buser et Karring (1990 et 1993) qui obtenaient les mêmes résultats.

L'intérêt du desmodonte péri-implantaire, outre la mobilité physiologique dentaire, serait un potentiel de défense supérieur grâce au desmodonte : les implants ostéointégrés sont-ils moins résistants à l'agression bactérienne ?