Importance des caractéristiques de la surface implantaire dans le remplacement d'implants déficients - Implant n° 3 du 01/09/2006
 

Implant n° 3 du 01/09/2006

 

Implant a lu - Revue de presse

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Résumé par Éric Guez  

Cette étude prospective clinique réalisée dans le département de parodontologie de l'Université catholique de Leuven (Belgique) compare, après un échec d'implants usinés (Mk I, Mk II, Mk III) ou de Ti Unite (Nobel Biocare), le pourcentage de succès des implants de remplacement usinés ou rugueux. Le remplacement des mêmes implants a été proposé aux mêmes patients.

Au total, 578 patients (326 femmes, 252 hommes) ont été traités pendant 3 ans (entre 9 et 49 mois) ; 41...


Cette étude prospective clinique réalisée dans le département de parodontologie de l'Université catholique de Leuven (Belgique) compare, après un échec d'implants usinés (Mk I, Mk II, Mk III) ou de Ti Unite (Nobel Biocare), le pourcentage de succès des implants de remplacement usinés ou rugueux. Le remplacement des mêmes implants a été proposé aux mêmes patients.

Au total, 578 patients (326 femmes, 252 hommes) ont été traités pendant 3 ans (entre 9 et 49 mois) ; 41 d'entre eux (18 femmes, 23 hommes), âgés de 24 ans à 84 ans, présentaient un échec implantaire (58) par défaut d'intégration osseuse et se produisant pour la deuxième fois après un délai de 4 à 6 mois. Un implant similaire ou différent a été de nouveau posé.

Le remplacement de 29 implants usinés par des implants de même type s'est soldé par 6 échecs (5 la première année et 1 après 2 ans de mise en fonction).

Le remplacement de 19 implants usinés par des implants Ti Unite s'est soldé par la perte d'un seul implant.

Aucun échec n'a été observé sur les 10 implants Ti Unite remplacés par des implants rugueux de même type.

Selon les auteurs, les implants rugueux permettent une régénération osseuse plus rapide et offrent un pronostic plus viable en cas d'échec implantaire dans un même site.

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