ÉDITORIAL
Matthieu Schmittbuhl* Jean-François Matern**
*Professeur de radiologie
Faculté de médecine
dentaire
Université de Montréal
Chef du Département
de stomatologie,
Centre hospitalier
de l’université de
Montréal (CHUM)
**Médecin radiologue
Ancien interne
et assistant des
Hôpitaux
Ancien chef de clinique
des Universités
Exercice privé,
Bischwiller
L’imagerie dento-maxillaire profite, depuis plusieurs années, des nombreuses avancées associées au développement des technologies digitales. Ce mouvement n’a cessé de s’amplifier avec, dans un premier temps, le passage de la radiologie analogique au numérique, l’apport ensuite de l’imagerie en coupe de type CT-scan ou IRM et, maintenant, l’expansion de la tomographie volumique à faisceau conique (CBCT, Cone Beam Computed Tomography).
Avec cette dernière...
L’imagerie dento-maxillaire profite, depuis plusieurs années, des nombreuses avancées associées au développement des technologies digitales. Ce mouvement n’a cessé de s’amplifier avec, dans un premier temps, le passage de la radiologie analogique au numérique, l’apport ensuite de l’imagerie en coupe de type CT-scan ou IRM et, maintenant, l’expansion de la tomographie volumique à faisceau conique (CBCT, Cone Beam Computed Tomography).
Avec cette dernière modalité, la radiologie dento-maxillo-faciale connaît un essor unique, voire une véritable révolution. C’était pour beaucoup la technique qui manquait à la radiologie dentaire. Les clés de ce succès sont multiples : une excellente résolution, de loin supérieure à celle du CT-scan, une exposition basse dose, des volumes d’exploration qui couvrent aussi bien une portion de l’arcade dentaire qu’un volume céphalique au complet, et tout cela pour un coût qui reste relativement abordable. Ce succès est tel qu’il déborde les frontières de la médecine dentaire en trouvant des champs d’application aussi bien en imagerie ORL qu’en imagerie ostéo-articulaire.
Si la radiologie conventionnelle a une place essentielle dans la séquence diagnostique et le suivi thérapeutique, le CBCT constitue, en seconde intention, une modalité de choix pour bien des situations cliniques qui méritent une exploration radiologique. Il contribue en effet grandement au diagnostic tout en apportant des informations décisives pour la conduite des traitements ou encore la planification chirurgicale.
À travers ce dossier thématique, les articles présentés offrent une série de mises au point en passant de la radiologie numérique intra-orale au CBCT. Le pari d’illustrer ces propos par de très nombreux cas cliniques s’inscrit dans cette préoccupation d’être au plus près des problématiques cliniques et vient souligner l’apport que ces modalités d’imagerie, toujours plus évoluées, peuvent avoir en pratique quotidienne.
En vous souhaitant bonne lecture !