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Éditorial
rédacteur en chef invité
En préambule, je souhaite dire que je considère comme un honneur que Paul Mattout, qui est un ami de longue date, me propose d'être le rédacteur en chef invité d'un numéro spécial du JPIO car le JPIO est une référence scientifique en parodontologie et en implantologie.
Les récents progrès technologiques ont fait évoluer la pratique implantaire de façon significative ces dix dernières années.
Les examens d'imagerie en 3D ont permis de visualiser le volume osseux...
En préambule, je souhaite dire que je considère comme un honneur que Paul Mattout, qui est un ami de longue date, me propose d'être le rédacteur en chef invité d'un numéro spécial du JPIO car le JPIO est une référence scientifique en parodontologie et en implantologie.
Les récents progrès technologiques ont fait évoluer la pratique implantaire de façon significative ces dix dernières années.
Les examens d'imagerie en 3D ont permis de visualiser le volume osseux disponible et les logiciels de planification chirurgicale ont rendu faciles la finalisation du plan de traitement et la synthèse entre le projet prothétique et les possibilités de mise en place chirurgicale des implants. Il est même possible de réaliser une prothèse provisoire avant même d'avoir posé les implants ou extrait les dents.
Dans le même esprit, le développement fulgurant de l'empreinte numérique et de la CFAO a profondément modifié la pratique clinique, en particulier en prothèse sur implants.
La durée des traitements que certains patients trouvaient trop longue a été très nettement raccourcie avec l'apparition d'implants à surface rugueuse et avec les techniques de mise en charge immédiate ou mise en esthétique immédiate.
Parallèlement, on note une augmentation de la demande esthétique de la part des patients et l'apparition d'une nouvelle pathologie, la péri-implantite, qui atteint un pourcentage relativement important des patients et pour laquelle il n'existe pas de réel consensus pour le traitement.
Il demeure quelques questions fondamentales comme celle de visser ou de sceller les prothèses sur implants, qui divise encore les praticiens, ou concernant le rôle des déficiences en vitamine D et du cholestérol.
On a assisté également à l'apparition de nouvelles techniques séduisantes comme la mise en place des implants à travers les dents incluses qui permet d'éviter un délabrement osseux important lié à l'extraction.
J'ai donc sollicité, pour la rédaction de ce numéro spécial et pour tenter de répondre à toutes ces questions, des cliniciens renommés et expérimentés en leur demandant de traiter le sujet dont ils avaient une grande expérience.
Je tiens à leur exprimer mes sincères remerciements pour leur précieuse collaboration et pour avoir consacré une partie de leurs vacances d'été à la rédaction de leur article.
Notre souhait commun est que le lecteur trouve des réponses claires aux questions qu'il se pose et qu'il puisse ainsi améliorer sa pratique clinique.