Éditorial
Rédacteur en chef invité
Les sujets traités dans la seconde partie de ce dossier montrent, une fois encore, la grande diversité des indications de la greffe gingivale libre et tentent d'apporter les réponses actuelles au problème de la morbidité associée au prélèvement palatin. Ainsi, et dans un premier temps, Giovanpaolo Pini Prato, Pierpaolo Cortellini et Roberto Rotundo mettent en lumière l'intérêt de la greffe gingivale libre dans la thérapeutique d'interception muco-gingivale. Paul Mattout et...
Les sujets traités dans la seconde partie de ce dossier montrent, une fois encore, la grande diversité des indications de la greffe gingivale libre et tentent d'apporter les réponses actuelles au problème de la morbidité associée au prélèvement palatin. Ainsi, et dans un premier temps, Giovanpaolo Pini Prato, Pierpaolo Cortellini et Roberto Rotundo mettent en lumière l'intérêt de la greffe gingivale libre dans la thérapeutique d'interception muco-gingivale. Paul Mattout et Cristina Vaida soulignent pour leur part l'importance des qualités biomécaniques liées à cette greffe, propriétés qui en font l'un des piliers du succès à long terme des restaurations implantaires.
Mettre le praticien à l'abri des complications pouvant résulter du prélèvement palatin n'est pas chose aisée ; l'identification des risques vasculaires anatomiques et les moyens de favoriser l'hémostase sont décryptés par Aymeric Courval. Une alternative aux greffons – l'utilisation de substituts de tissus mous – nous est proposée par l'équipe espagnole de Ramón Lorenzo, Fabio Vignoletti et Mariano Sanz.
Pour clore ce dernier chapitre, cap vers le futur avec l'équipe canadienne conduite par Mahmoud Rouabhia : les recherches qu'il mène dans le domaine de la bio-ingénierie tissulaire portent les prémices de ce que sera probablement demain le nouveau greffon épithélio-conjonctif.
Vous pourrez enfin mieux faire connaissance avec les auteurs de ce dossier au cours d'une discussion finale sous la forme de réponses apportées aux questions suscitées par leur article.
Je souhaite saluer l'enthousiasme et la compétence de tous les intervenants ayant participé à la rédaction de ces deux numéros. Chacune des équipes réunies – canadienne, italiennes, espagnole et françaises – a permis d'actualiser les connaissances et la maîtrise de la greffe gingivale libre. Au nom du JPIO et de ses nombreux lecteurs, je tiens à les remercier sincèrement pour leurs efforts et pour la qualité de leurs présentations.