Journal de Parodontologie & d’Implantation Orale n° 01 du 01/02/2014

 

EDITORIAL

Marc Danan  

rédacteur en chef invité

Ce second numéro sur le thème « Extraire ou préserver » vient compléter l’arsenal thérapeutique dont nous disposons pour prendre la décision la plus adéquate. En effet, cette question nous oblige à passer en revue l’ensemble des facteurs décisionnels tant sur le plan endodontique parodontal et orthodontique. Au-delà de ces éléments, il faut également prendre en compte l’état général du patient et ses conséquences sur la décision thérapeutique.

Enfin,...


Ce second numéro sur le thème « Extraire ou préserver » vient compléter l’arsenal thérapeutique dont nous disposons pour prendre la décision la plus adéquate. En effet, cette question nous oblige à passer en revue l’ensemble des facteurs décisionnels tant sur le plan endodontique parodontal et orthodontique. Au-delà de ces éléments, il faut également prendre en compte l’état général du patient et ses conséquences sur la décision thérapeutique.

Enfin, l’implantologie, qui a pris une place peut-être trop importante dans notre éventail thérapeutique, est envisagée pour le remplacement unitaire ou plural.

Le choix du traitement conservateur doit tenir compte de l’ensemble des facteurs locaux ainsi que des facteurs systémiques ou environnementaux susceptibles de compromettre la stabilité à long terme des résultats.

Si la décision d’extraire s’impose, le remplacement des dents extraites peut se faire par prothèses conventionnelles ou par prothèses implanto-portées.

Les objectifs d’utilisation d’implants ostéo-intégrés ont grandement évolué. La réussite passe aujourd’hui par un éventail standardisé des facteurs de risque propres au patient et par la maîtrise des risques esthétiques, mécaniques et infectieux.

Les complications ou pathologies péri-implantaires restent encore mal définies du fait de l’absence de consensus. L’ensemble des thérapeutiques parodontales, chirurgicales ou non chirurgicales en fonction de la sévérité de l’atteinte péri-implantaire, peut être utilisé pour essayer de traiter la péri-implantite.

Aujourd’hui, quand le dilemme « extraire ou préserver » se présente, il semble plus sage, face aux complications et à l’importance des facteurs de risque, de s’efforcer, grâce à l’évolution des thérapeutiques conservatrices, de garder les dents naturelles sans toutefois se livrer à un acharnement thérapeutique irréfléchi dans le cadre d’une maintenance stricte. L’amélioration des matériaux et des thérapeutiques chirurgicales nous permet de dire qu’il est toujours temps d’envisager l’extraction et la solution implantaire !