Journal de Parodontologie & d’Implantation Orale n° 02 du 01/05/2013

 

ÉDITORIAL

Catherine MATTOUT  

Parodontiste, Marseille
Contact@gepi-mattout.com

La parodontologie mérite plus que jamais toute notre attention car la prévalence des atteintes parodontales reste aujourd’hui encore trop élevée en France.

Il est indispensable de la faire baisser pour plusieurs raisons.

Tout d’abord, pour que nos patients restent dentés le plus longtemps possible (pourquoi pas toute leur vie ?). Ensuite, afin de ne pas les exposer inutilement à des risques pour leur santé générale puisque nous savons qu’une maladie parodontale...


La parodontologie mérite plus que jamais toute notre attention car la prévalence des atteintes parodontales reste aujourd’hui encore trop élevée en France.

Il est indispensable de la faire baisser pour plusieurs raisons.

Tout d’abord, pour que nos patients restent dentés le plus longtemps possible (pourquoi pas toute leur vie ?). Ensuite, afin de ne pas les exposer inutilement à des risques pour leur santé générale puisque nous savons qu’une maladie parodontale non traitée peut augmenter les risques d’atteinte cardio-vasculaire et de déséquilibre d’un diabète existant.

Le rôle de l’omnipraticien est double.

Il commence par le diagnostic, clinique au départ avec une simple sonde parodontale utilisée systématiquement pour évaluer l’attache gingivale puis, ensuite, radiographique pour évaluer le niveau osseux. Il se poursuit par la mise en œuvre du traitement étiologique, souvent suffisant pour éradiquer les gingivites et point de départ incontournable de l’abord des parodontites.

L’omnipraticien doit être aussi capable de faire face à l’urgence parodontale, que ce soit un syndrome du septum ou un abcès, voire de réaliser chez l’enfant une frénectomie.

S’il rencontre des problèmes plus avancés tels que des lésions muqueuses qui lui paraissent différentes d’une gingivite banale ou des récessions gingivales étendues, il devra alors diriger son patient vers le parodontiste.

La lecture de l’ensemble des sujets traités dans ce numéro hors série, doit persuader (si ce n’était pas déjà fait) tous les praticiens que la parodontologie reste toujours le socle de l’abord global de tous nos patients.