Revue Scientifique Internationale – La sélection
Parodontologie
C’est clairement la question sous-jacente à la remise en question de l’article de JP Albouy et col (Albouy JP et col, Clin Oral Impl Res, 20081) par Kjell Petterson et Reiner Mengel en préambule du dernier numéro de la revue « European Journal of Oral Implantology »2. Evoquant une analyse statistique peu claire, le choix d’un test statistique inapproprié et un nombre de chiens trop...
C’est clairement la question sous-jacente à la remise en question de l’article de JP Albouy et col (Albouy JP et col, Clin Oral Impl Res, 20081) par Kjell Petterson et Reiner Mengel en préambule du dernier numéro de la revue « European Journal of Oral Implantology »2. Evoquant une analyse statistique peu claire, le choix d’un test statistique inapproprié et un nombre de chiens trop limité eu égard au nombre d’implants différents testés (4) et au nombre de positions variables des implants, Petterson et Mengel fragilisent la crédibilité des résultats présentés par l’équipe franco-suédoise. Cette dernière a décliné son droit de réponse. Et l’équipe éditoriale (Marco Esposito, Michele Nieri, Jerome Lindeboom) de conclure : « les résultats d’une étude animale aussi limitée ne peuvent occulter d’autres résultats cliniques reposant sur un échantillon important ; de nouvelles études animales devront prendre en compte les critiques apportées tant sur le plan statistique que sur l’importance du nombre d’animaux ».
C’est fort de ces précisions que nous vous livrons l’analyse d’un nouvel article signé par la même équipe (JP Albouy et col, J Clin Perio, 2011) ; il semblerait que le protocole de 2008 n’ait pas évolué (rappelons que les remarques de Petterson et Mengel ont été publiées en mars 2011). Souhaitons qu’au-delà des intérêts économiques en jeu dans cette polémique, le design des études futures puisse intégrer les remarques critiques, et par là-même, gagner en fiabilité.