Journal de Parodontologie & d’Implantation Orale n° 01 du 01/02/2011

 

Revue Scientifique Internationale – Recherche clinique

Implantologie

Jean-Nicolas Hasson  

But de l’étude

Les greffes allogéniques en bloc d’os spongieux peuvent contribuer à la stabilité des implants au moment d’une intervention destinée à l’augmentation du volume osseux au maxillaire postérieur dont la hauteur initiale est inférieure à 4 mm. Cette étude évalue par des critères histologiques et histomorphométriques l’utilisation de blocs d’os spongieux pour les comblements sinusiens.

Matériel et méthode

Au total, 31 patients...


But de l’étude

Les greffes allogéniques en bloc d’os spongieux peuvent contribuer à la stabilité des implants au moment d’une intervention destinée à l’augmentation du volume osseux au maxillaire postérieur dont la hauteur initiale est inférieure à 4 mm. Cette étude évalue par des critères histologiques et histomorphométriques l’utilisation de blocs d’os spongieux pour les comblements sinusiens.

Matériel et méthode

Au total, 31 patients consécutifs de 25 à 65 ans ont bénéficié d’un comblement sinusien par bloc d’os spongieux concomitant à la mise en place d’implants. Au moment de la réouverture, à 9 mois, un échantillon d’os a été prélevé au trépan au niveau de la fenêtre d’accès au sinus.

Résultats

Sur 76 implants, 72 étaient ostéo-intégrés (94,7 %) et ont fait l’objet d’une reconstitution prothétique. L’analyse histométrique a montré de l’os néoformé (26 ± 15 %), de l’os greffé (24 ± 19 %), des espaces médullaires et du tissu conjonctif (49 ± 20 %). Aucune différence n’a été statistiquement significative que ce soit pour le sexe, l’âge, la perforation de la membrane de Schneider ou la hauteur d’os initiale (supérieure ou inférieure à 2 mm d’os résiduel).

Conclusion

L’utilisation de greffe d’os spongieux est biocompatible, ostéo-inductrice et permet de réaliser simultanément le comblement et la mise en place des implants.

Commentaires

Cette technique limite la morbidité des interventions et raccourcit sensiblement la durée de l’ensemble du traitement. Il reste encore à déterminer si elle est dépendante de l’opérateur et quel apprentissage est nécessaire pour la rendre fiable.