Ce numéro du JPIO est dédié à Pierre Genon - JPIO n° 02 du 01/05/2008
 

Journal de Parodontologie & d'Implantologie Orale n° 02 du 01/05/2008

 

ÉDITORIAL

Henri Koskas et Paul Mattout  

«Le traitement de la majorité des maladies parodontales doit être accessible au plus grand nombre de praticiens. Ceux-ci pourront alors conduire leur exercice selon un triple objectif : la santé parodontale, la fonction, l'esthétique ».

Telle était la philosophie de Pierre Genon, dès le début de son exercice, philosophie qu'il a défendue tout au long de sa brillante carrière en insistant sur la notion de respect du patient et de résultat durable. Il créa, en 1977 à...


«Le traitement de la majorité des maladies parodontales doit être accessible au plus grand nombre de praticiens. Ceux-ci pourront alors conduire leur exercice selon un triple objectif : la santé parodontale, la fonction, l'esthétique ».

Telle était la philosophie de Pierre Genon, dès le début de son exercice, philosophie qu'il a défendue tout au long de sa brillante carrière en insistant sur la notion de respect du patient et de résultat durable. Il créa, en 1977 à Tonnerre, le premier service hospitalier spécialisé en parodontologie.

En associant son service de parodontologie à la Société française de parodontologie, il a mis sur pied la première formation continue de parodontologie, puis a créé l'Association de Parodontologie Clinique et d'Implantologie qu'il a animée avec son équipe jusqu'à ses derniers jours.

Pierre a soutenu, en 1982, le premier numéro du Journal de parodontologie en écrivant un article de formation permanente, « L'examen clinique : proposition de fiches de travail ».

Depuis, Pierre a toujours été un auteur fidèle et privilégié du JPIO.

Pour rendre hommage à Pierre Genon, nous avons souhaité lui dédier ce numéro du JPIO.

Pierre nous a quittés le 14 février 2008.

La parodontologie perd un de ceux qui ont marqué notre génération.

Si l'enseignant exemplaire qu'il était va laisser un vide important, c'est surtout l'ami qui va nous manquer.