Revue scientifique internationale - Recherche clinique
Parodontologie
(Rennes)
Il est d'évaluer l'efficacité du laser Er:YAG et du surfaçage ultrasonique dans le traitement parodontal non chirurgical.
Vingt patients présentant une parodontite modérée à sévère sont traités, par quadrants, soit par laser Er:YAG (160 mJ/pulse, 10 Hz) combiné avec un système de détection du tartre par fluorescence induite par une diode inGaAsP (ERL) à 655 nm, soit par instrumentation ultrasonique (cavitron et insert...
Il est d'évaluer l'efficacité du laser Er:YAG et du surfaçage ultrasonique dans le traitement parodontal non chirurgical.
Vingt patients présentant une parodontite modérée à sévère sont traités, par quadrants, soit par laser Er:YAG (160 mJ/pulse, 10 Hz) combiné avec un système de détection du tartre par fluorescence induite par une diode inGaAsP (ERL) à 655 nm, soit par instrumentation ultrasonique (cavitron et insert curviligne). Les paramètres cliniques sont mesurés avant traitement, puis à 3 et 6 mois.
Quel que soit le paramètre clinique étudié, aucune différence n'est observée entre les deux techniques. Le saignement au sondage décroît de 40 à 17 % à 6 mois pour le laser Er:YAG et de 46 à 15 % pour les ultrasons. Le gain d'attache est de 1,48 ± 0,73 mm et 1,11 ± 0,59 mm à 3 et 6 mois pour le groupe laser ; il est de 1,53 ± 0,67 mm et 1,11 ± 0,46 mm à 3 et 6 mois pour le groupe ultrasons.
Avec les limites de cette étude, on peut conclure que ces deux thérapies montrent une nette amélioration des paramètres cliniques étudiés, mais aucune différence significative n'est observée entre elles.
Depuis de nombreuses années, les études sont contradictoires sur l'intérêt de l'utilisation des lasers dans le traitement parodontal : les traitements au laser ne semblent pas être plus intéressants que les traitements ultrasoniques classiques. Le flou artistique demeure…