Revue scientifique internationale - Recherche clinique
Parodontologie
(Bourg-la-Reine)
Évaluer l'expression des métalloprotéinases matricielles (MMP) et de l'activateur du récepteur du facteur nucléaire κB (RANKL), leurs inhibiteurs tissulaires respectifs de métalloprotéinases (TIMP) et de l'ostéoprotégérine (OPG) lors de différentes formes de parodontites ainsi que la corrélation possible avec l'expression des cytokines inflammatoires et régulatrices.
À partir de biopsies gingivales de patients...
Évaluer l'expression des métalloprotéinases matricielles (MMP) et de l'activateur du récepteur du facteur nucléaire κB (RANKL), leurs inhibiteurs tissulaires respectifs de métalloprotéinases (TIMP) et de l'ostéoprotégérine (OPG) lors de différentes formes de parodontites ainsi que la corrélation possible avec l'expression des cytokines inflammatoires et régulatrices.
À partir de biopsies gingivales de patients présentant des parodontites agressives (PA) ou chroniques (PC), une analyse par PCR quantitative de l'ARN messager est réalisée.
Les patients atteints de parodontite ont une expression accrue de tous les facteurs analysés par rapport à une gencive saine. L'expression des MMP, du TNF-α et du RANKL est similaire entre PA et PC. L'expression des TIMP et de l'OPG est supérieure pour la PC, associée à un taux d'IFN-γ inférieur et une expression augmentée d'interleukine 10 par rapport à la PA.
Il est possible que l'expression des cytokines détermine la nature stable ou progressive des lésions parodontales et régule la sévérité des parodontites. La relation entre taux de MMP, TIMP, RANKL et OPG dans les tissus gingivaux contrôlerait la destruction tissulaire des tissus gingivaux et osseux et, donc, la sévérité de la maladie.
La compréhension des mécanismes de pathogénicité des parodontites progresse. Les rôles précis des cytokines ne sont pas encore élucidés. Les objectifs seraient de réguler la réponse inflammatoire en association avec l'élimination des micro-organismes pathogènes.