Revue scientifique internationale - Recherche clinique
Parodontologie
(Marseille)
Examiner des patients diabétiques non insulinodépendants (NIDDM) et des individus non diabétiques (NDM) en fonction des différents paramètres parodontaux et groupés par valeurs d'hémoglobine glycolysée HbA1c, durée du diabète et âge.
Soixante-douze patients NIDDM et 92 patients NDM ont été examinés. Les indices parodontaux mesurés sur les « dents de Ramfjord » sont l'indice de plaque (IP), l'indice de tartre (IT),...
Examiner des patients diabétiques non insulinodépendants (NIDDM) et des individus non diabétiques (NDM) en fonction des différents paramètres parodontaux et groupés par valeurs d'hémoglobine glycolysée HbA1c, durée du diabète et âge.
Soixante-douze patients NIDDM et 92 patients NDM ont été examinés. Les indices parodontaux mesurés sur les « dents de Ramfjord » sont l'indice de plaque (IP), l'indice de tartre (IT), l'indice gingival (IG) et la perte d'attache (PA).
Les 4 paramètres sont significativement plus élevés dans le groupe des diabétiques. Les patients souffrant d'un diabète depuis plus de 10 ans ont une PA plus élevée que ceux qui sont diabétiques depuis moins de 10 ans. Les patients avec des valeurs moyennes de HbA1c supérieures ou égales à 10 % ont des IG moyens plus élevés.
Chez les patients diabétiques, l'âge, la quantité de plaque et la formation de tartre ont des effets plus nocifs sur le parodonte que chez les individus non diabétiques.
Cette étude confirme les résultats d'autres travaux comme ceux d'Oliver et Tervone (1994). Le maintien d'une hygiène buccale efficace et le contrôle du taux de sucre dans le sang sont les obligations auxquelles ces patients doivent s'astreindre. Bien que les signes cliniques de la maladie parodontale soient plus prononcés, le traitement parodontal chez le diabétique non insulinodépendant est identique à celui d'un patient sain.