Revue scientifique internationale - Recherche clinique
Parodontologie
Etablir, par une étude rétrospective, si la sévérité de la maladie parodontale diffère entre fumeurs et non-fumeurs.
183 patients, dont 79 fumeurs et 104 non-fumeurs, atteints de parodontite adulte sont examinés. Le saignement et la distribution des poches parodontales sont évalués.
La différence est non significative entre fumeurs et non-fumeurs pour le pourcentage moyen...
Etablir, par une étude rétrospective, si la sévérité de la maladie parodontale diffère entre fumeurs et non-fumeurs.
183 patients, dont 79 fumeurs et 104 non-fumeurs, atteints de parodontite adulte sont examinés. Le saignement et la distribution des poches parodontales sont évalués.
La différence est non significative entre fumeurs et non-fumeurs pour le pourcentage moyen de sites saignant au sondage. La prévalence des poches ≥ à 5 mm diffère entre fumeurs (44 %) et non-fumeurs (34 %) pour les secteurs molaires, prémolaires et antérieurs. L'écart le plus important est observé au niveau des secteurs prémolaires et antérieur maxillaire, des faces linguales.
La consommation de cigarettes est associée à la présence de poches plus profondes et à une distribution intra-buccale qui suggère un effet local.
Les auteurs évaluent également l'effet de différents taux de tabac consommé (1-10, 10-20, + de 20 cigarettes/jour) et n'observent aucune différence entre ces 3 groupes, ce qui est étonnant. Les anciens fumeurs (arrêt depuis plus d'un an) font partie du groupe non-fumeur. La perte d'attache, et donc la présence de récessions, n'est pas évaluée.