Les infections parodontales contribuent à l'augmentation du taux plasmatique de protéine réactive C

But de l'étude

En raison d'études récentes rapportant un risque plus élevé de maladie cardio-vasculaire chez les patients atteints de maladie parodontale et sachant qu'un taux plasmatique même modéré de protéine réactive C (PRC) est un indicateur de risque de maladie cardio-vasculaire, les auteurs examinent le taux sérique de PCR en tant que marqueur de la réponse inflammatoire de l'hôte chez des sujets en bonne santé, bien caractérisés d'un point de vue clinique et microbiologique en ce qui concerne leur état parodontal.

Matériels et méthodes

Le taux sérique de PRC est mesuré par un essai d'immunodiffusion radiale chez 174 sujets dont 59 présentent une perte d'attache modérée, 50 une perte d'attache sévère et 65 servent de contrôles sains ; les pertes d'attache, les profondeurs des poches et le pourcentage de poches de plus de 5 mm sont relevés ; la présence de P.g., P.i., C.r. et B.f. dans des échantillons de plaque sous-gingivale est mesurée par immunofluorescence. Dans l'analyse statistique, les taux de PCR relevés ont été ajustés en fonction de facteurs connus pour augmenter ces taux tels que l'âge, l'indice de masse corporelle, la consommation de tabac, le taux de cholestérol et de triglycérides.

Conclusion

L'augmentation du taux sérique de PCR chez les sujets parodontalement compromis est fortement reliée à la sévérité de la maladie et à l'infection par les micro-organismes classiquement associés aux maladies parodontales. Ceci pourrait expliquer la relation observée entre maladies parodontales et risque majoré de maladie cardio-vasculaire.

Commentaires

Il serait intéressant de vérifier l'effet des thérapeutiques parodontales antibactériennes sur les taux sériques de médiateurs inflammatoires et sur le risque de maladie cardio-vasculaire.