Revue scientifique internationale - Recherche clinique
Implantologie
Comparer les paramètres cliniques et microbiologiques des tissus parodontaux péri-implantaires de patients édentés partiels ayant reçu des implants depuis au moins 5 ans.
Un sous-groupe de 45 patients, issus de l'étude multicentrique de Buser et al. (1997) représentant 64 implants ITI® posés dans un intervalle de 5 à 10 ans, est sélectionné. Sur 15 patients ayant révélé des épisodes...
Comparer les paramètres cliniques et microbiologiques des tissus parodontaux péri-implantaires de patients édentés partiels ayant reçu des implants depuis au moins 5 ans.
Un sous-groupe de 45 patients, issus de l'étude multicentrique de Buser et al. (1997) représentant 64 implants ITI® posés dans un intervalle de 5 à 10 ans, est sélectionné. Sur 15 patients ayant révélé des épisodes de péri-implantite, un seul implant a été perdu (patient diabétique), les autres ont été traités avec succès. Une analyse statistique des paramètres cliniques et microbiologiques a été réalisée.
Les paramètres cliniques et microbiologiques ne diffèrent pas de façon significative entre les dents et les implants. Il y a plus de spirochètes sur les implants avec antécédents de péri-implantite. Sur les 4 sujets ayant eu une péri-implantite, Porphyromonas gingivalis (Pg) est présent sur les sites parodontaux de 2 de ces mêmes sujets. L'analyse statistique révèle une relation significative entre les profondeurs de poche et le nombre de spirochètes ou de bactéries anaérobies, ainsi qu'avec la fréquence de détection de Pg.
Si la microflore autour des implants et des dents est similaire, la quantité de spirochètes et la détection de Pg peuvent être révélatrices d'antécédents de péri-implantite, même si celle-ci a été traitée plus de 5 ans auparavant.
La persistance d'un plus grand nombre de spirochètes et la détection de Pg, séquelles de péri-implantite traitée, ne semblent pas avoir de répercussions à plus long terme sur le maintien des implants dans un groupe sans antécédents de maladie parodontale. On peut se demander s'il en serait de même avec des groupes à risque, même traités, et si, à l'inverse, la présence de ces mêmes germes ne serait pas susceptible d'entraîner une dégradation ou une récidive des sites parodontaux.