Revue scientifique internationale - Recherche clinique
Parodontologie
Il s'agit d'un essai clinique randomisé destiné à évaluer et à comparer le traitement de récessions gingivales soit par régénération tissulaire guidée (RTG) avec une membrane collagénique résorbable double épaisseur, soit par greffe de tissu conjonctif.
Vingt patients possédant 2 récessions de classe 1 ou 2 de Miller sont sélectionnés pour cette étude ; pour chaque patient, une lésion choisie au...
Il s'agit d'un essai clinique randomisé destiné à évaluer et à comparer le traitement de récessions gingivales soit par régénération tissulaire guidée (RTG) avec une membrane collagénique résorbable double épaisseur, soit par greffe de tissu conjonctif.
Vingt patients possédant 2 récessions de classe 1 ou 2 de Miller sont sélectionnés pour cette étude ; pour chaque patient, une lésion choisie au hasard est traitée par RTG avec une membrane collagénique, l'autre recevant une greffe de tissu conjonctif. Les paramètres cliniques, hauteur et largeur des récessions, niveau d'attache clinique et profondeur de sondage, sont relevés avant la chirurgie, à 3 et 6 mois.
Ils sont analysés par le test non paramétrique pour série appariée de Wilcoxon et sont tous statistiquement significatifs à 3 et 6 mois pour le gain de recouvrement radiculaire, quelle que soit la technique, aussi bien en ce qui concerne la réduction de hauteur et de largeur des récessions que le gain d'attache clinique et la réduction des profondeurs de sondage. Si on compare les deux techniques à 3 et 6 mois, les résultats ne sont pas significativement différents sauf pour la réduction des profondeurs de sondage qui est statistiquement meilleure pour la RTG. Ces résultats sont en accord avec les études antérieures comparant greffe de tissu conjonctif et RTG avec des membranes résorbables non collagéniques.
L'utilisation d'une membrane collagénique double épaisseur semble aussi efficace que les greffes de tissu conjonctif pour traiter les récessions vestibulaires de classe 1 ou 2.
Cette étude intègre des récessions aussi bien maxillaires que mandibulaires ce qui explique des résultats moyens de recouvrement légèrement inférieurs à ceux rapportés antérieurement.