Revue scientifique internationale - Recherche clinique
Implantologie
Déterminer les éventuelles causes de perte d'implants dans ce secteur à risque.
660 implants placés entre novembre 1986 et décembre 1994 chez 202 patients âgés de 18 à 81 ans dans le maxillaire postérieur. Si l'implant n'était pas bloqué en fin de pose avec un couple de 40 Ncm, il était déposé.
13 implants (2 %) ont été perdus entre la pose et la mise en charge ; 12...
Déterminer les éventuelles causes de perte d'implants dans ce secteur à risque.
660 implants placés entre novembre 1986 et décembre 1994 chez 202 patients âgés de 18 à 81 ans dans le maxillaire postérieur. Si l'implant n'était pas bloqué en fin de pose avec un couple de 40 Ncm, il était déposé.
13 implants (2 %) ont été perdus entre la pose et la mise en charge ; 12 entre la mise en charge et la fin de la première année et 10 après (2 fracturés à 3 et 4 ans) ce qui donne des taux de succès cumulatifs de 94,4 et 93,4 % à 5 et 12 ans. Selon l'auteur, la quantité et la qualité de l'os influent peu sur le taux d'échec et il préfère accorder de l'importance à la planification et à la technique chirurgicales (implants ≥ 3,75 mm si possible et mis dans l'axe prothétique).
L'étude n'apporte aucune précision supplémentaire par rapport à d'autres études (Jemt et Lekholm, 1995). Parmi les 30 patients qui ont perdu des implants, 5 représentent à eux seuls 58 % des implants perdus : problème de qualité osseuse ou problème purement infectieux ? En conclusion, cette étude n'apporte rien de nouveau sur les causes d'échec au maxillaire postérieur.