Pose en un seul stade d'implants Brånemark : étude clinique prospective multicentrique - JPIO n° 3 du 01/08/1998
 

Journal de Parodontologie & d'Implantologie Orale n° 3 du 01/08/1998

 

Revue scientifique internationale

G. Hage  

Cette étude est la première à présenter les résultats de la pose d'implants Brånemark en un seul stade chirurgical (implant + pilier de cicatrisation) aussi bien chez des édentés totaux maxillaires et mandibulaires, sur des sites partiellement édentés, que pour des remplacements unitaires.

Au total, 134 implants maxillaires et mandibulaires ont été posés. La distance entre le sommet de l'implant et la crête osseuse a été mesurée à l'aide d'une sonde parodontale sur...


Cette étude est la première à présenter les résultats de la pose d'implants Brånemark en un seul stade chirurgical (implant + pilier de cicatrisation) aussi bien chez des édentés totaux maxillaires et mandibulaires, sur des sites partiellement édentés, que pour des remplacements unitaires.

Au total, 134 implants maxillaires et mandibulaires ont été posés. La distance entre le sommet de l'implant et la crête osseuse a été mesurée à l'aide d'une sonde parodontale sur tous les implants avant la pose des piliers de cicatrisation. Afin de mesurer les modifications au niveau de la crête osseuse, les 54 premiers implants ont été l'objet d'un second stade chirurgical, au cours duquel les piliers ont été retirés et cette distance à nouveau mesurée. Les résultats ne montrent pas de changements cliniquement et statistiquement significatifs au niveau des deux maxillaires. Il en a été de même pour les mesures radiographiques prises lors de la connexion des piliers et 1 an en moyenne après la mise en fonction prothétique.

L'avantage principal de la pose d'implant en un stade est, bien entendu, d'éviter une seconde intervention au patient. De plus, cette technique réduit le coût de l'implantologie, la rendant accessible à un plus grand nombre de gens. Cependant, elle requiert certaines précautions telles qu'une hygiène parfaite autour des piliers de cicatrisation pendant la phase d'ostéo-intégration et une attention particulière concernant la prothèse totale provisoire chez les édentés totaux au maxillaire. En effet, les auteurs ont perdu 1 implant sur 15 dans ce cas de figure, en soulignant que malgré un rebasage soigné la sollicitation de ces implants n'a pu être évitée.

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