Revue scientifique internationale
Les considérations esthétiques et surtout biomécaniques obligent le praticien à rechercher un axe implantaire idéal.
Dans le secteur antérieur, la perte osseuse horizontale nécessite la mise en œuvre d'un protocole opératoire alourdi (greffe osseuse, membrane...). La technique de « séparation osseuse », qui consiste à partager la crête osseuse afin de déplacer un pan osseux en vestibulaire, semble offrir l'avantage d'être simple sans rallonger le temps de...
Les considérations esthétiques et surtout biomécaniques obligent le praticien à rechercher un axe implantaire idéal.
Dans le secteur antérieur, la perte osseuse horizontale nécessite la mise en œuvre d'un protocole opératoire alourdi (greffe osseuse, membrane...). La technique de « séparation osseuse », qui consiste à partager la crête osseuse afin de déplacer un pan osseux en vestibulaire, semble offrir l'avantage d'être simple sans rallonger le temps de traitement.
A plus long terme (environ 4 ans), les sites opérés sur 54 patients révèlent un taux de succès cumulatif de 93,7 %, ce qui est tout à fait conforme aux taux de succès des implants unitaires actuellement publiés.
La fracture en « bois vert » induite par cette technique ne semble pas altérer les niveaux osseux adjacents (perte osseuse moyenne à 4 ans : 0,8 en mésial et 1,3 en distal).
Cette technique chirurgicale, assez proche de l'ostéotomie de Summers, semble ouvrir une nouvelle perspective de correction de crête et d'implantation, de plus en plus accessible.