La crise du coronavirus a totalement bousculé notre mode de vie. Elle va laisser une cicatrice profonde à notre société.
Un des plus grands sacrifices dans notre vie professionnelle est certainement l'arrêt de la formation traditionnelle. En effet, de nombreux congrès et formations ont été reportés ou annulés. Ces événements nous permettaient de nous former, de partager et d'échanger. Les évolutions technologiques et les innovations en dentisterie, particulièrement en implantologie, sont telles qu'elles ne peuvent être ignorées. Notre exercice est en constante adaptation afin d'utiliser les derniers outils disponibles pour fournir le meilleur traitement à nos patients.
D'autres moyens, supports de formation et de communication, se sont démultipliés pendant le premier confinement et depuis. Ainsi avons-nous vu fleurir, pendant cette période, des « webinars » de plus ou moins bonne qualité, souvent promus par les organisateurs, les sociétés savantes, les industriels, les auteurs même parfois... Difficile de s'y retrouver !
Sans oublier les publications, nombreuses, sur les réseaux, aussi belles qu'éphémères et qui, malheureusement, ne permettent jamais de faire un point précis ni d'étayer une situation clinique. Est-ce que nous nous formons en admirant les photos parfois magnifiques réalisées par d'autres ? Ce serait bien mais le mimétisme n'est pas dans nos pratiques : il est fondamental de comprendre avant de faire et de se former pour réussir.
Aujourd'hui, nous pensons nous former différemment mais n'est-ce pas un leurre ? Quel gage de sérieux attribuons-nous à nos choix de formation ?
Et si nous retrouvions le goût de lire, d'admirer de belles photos dans des articles validés et publiés...
Et si nous partagions une revue avec des contenus attractifs et des compléments vidéos...
Et si nous éditions une nouvelle revue...
J'en ai rêvé, vous aussi ? Ça tombe bien, dès janvier, la revue Implant évolue...
Vous verrez, vous serez étonnés !