REVUE DE PRESSE
Prothèse
La précision des empreintes numériques a une grande influence sur les chances de succès des restaurations implanto-portées. Le but de cette étude était de comparer la précision de modèles en plâtre obtenus à partir d’empreintes conventionnelles d’un implant avec des modèles numériques usinés créés directement à partir de la numérisation d’une analyse tridimensionnelle.
Trente modèles en plâtre et 30 modèles usinés numériquement ont été réalisés à partir...
La précision des empreintes numériques a une grande influence sur les chances de succès des restaurations implanto-portées. Le but de cette étude était de comparer la précision de modèles en plâtre obtenus à partir d’empreintes conventionnelles d’un implant avec des modèles numériques usinés créés directement à partir de la numérisation d’une analyse tridimensionnelle.
Trente modèles en plâtre et 30 modèles usinés numériquement ont été réalisés à partir du même modèle d’implant unitaire de référence. Les 60 modèles et le maître modèle ont été scannés par un scanner de laboratoire, et les 30?fichiers STL de chaque groupe ont été importés dans un programme de contrôle. Les données numériques ont été alignées sur celles du maître modèle par répétition d’un algorithme de meilleur ajustage et 10 localisations spécifiques choisies pour leur intérêt ont été retenues pour mesurer leurs déviations volumétriques moyennes. Les zones étaient regroupées par cuspides, fosses, contacts interproximaux, positions et angulations des axes horizontaux et verticaux des implants. Les différents groupes ont été analysés statistiquement en comparant chaque groupe au maître modèle afin d’étudier les déviations volumétriques moyennes qui rendent compte de la fidélité et les déviations standard pour la précision.
Les modèles usinés à partir des empreintes numériques ont montré une fidélité de reproduction comparable à celle des modèles en plâtre issus de la coulée des empreintes conventionnelles. Cependant, des différences statistiquement significatives sont apparues dans la reproduction des fosses et dans le déplacement vertical de la position de l’implant dans les modèles usinés et les modèles en plâtre par rapport au maître modèle (respectivement p < 0,001 et p = 0,020). La reproduction des fosses a été moins profonde avec les modèles numériques que sur le maître-modèle, vraisemblablement en raison de la limitation du scanner à enregistrer des zones présentant des contours très marqués, couplée avec la difficulté d’usinage de ces zones très détaillées à cause de la taille des fraises d’usinage et des axes de fraisage restreints.
Les auteurs concluent que dans les limites de cette étude in vitro, les modèles usinés à partir d’empreintes numériques sont comparables aux modèles en plâtre issus d’empreintes conventionnelles.