Implant n° 2 du 01/05/2015

 

REVUE DE PRESSE

Chirurgie

Léna Messica  

Cette étude visait à évaluer l’association entre le diamètre de l’implant et la perte de l’os marginal (POM) ainsi que les taux de survie pour des implants courts (6 mm).

Trente-trois implants de 6 mm ont été placés au niveau des mandibules de 16 patients. Les sites sélectionnés avaient plus de 5 mm de largeur de crête et moins de 9 mm de hauteur osseuse. Aucun des sites n’a bénéficié de procédure d’augmentation osseuse. Tous les implants ont été mis en...


Cette étude visait à évaluer l’association entre le diamètre de l’implant et la perte de l’os marginal (POM) ainsi que les taux de survie pour des implants courts (6 mm).

Trente-trois implants de 6 mm ont été placés au niveau des mandibules de 16 patients. Les sites sélectionnés avaient plus de 5 mm de largeur de crête et moins de 9 mm de hauteur osseuse. Aucun des sites n’a bénéficié de procédure d’augmentation osseuse. Tous les implants ont été mis en fonction 3 mois après la pose et tous les patients ont été restaurés avec 2 ou 3 piliers pour prothèse partielle fixe sur implants. Des radiographies rétroalvéolaires ont été prises après 24 mois de fonction. Elles ont été numérisées et la POM a été évaluée. Pour tous les implants, la POM moyenne était de 0,17 mm au moment de la mise en fonction. Après 2 ans de suivi, tous les implants étaient immobiles et fonctionnels. Les implants d’un diamètre de 4,2 mm avaient une POM significativement plus importante (1,95 mm) que les implants plus larges (0,47 et 0,35 mm pour les implants de respectivement 5 et 6 mm de diamètre).

Cette étude de 2 ans a démontré que les implants courts sont une option viable pour certains scénarios cliniques. Les implants courts avec des diamètres plus larges sont préférés car ils présentent moins de perte osseuse marginale autour des implants.

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