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Les auteurs partent du principe que les informations sur la flore bactérienne dans les zones de péri-implantite sont limitées. Ils émettent l’hypothèse que ni le sexe, ni un passé de parodontite ou de tabagisme n’influence le microbiote au niveau des implants.
Des échantillons microbiologiques de référence ont été recueillis sur un implant de chacun des 166 participants ayant une péri-implantite et de 47 personnes saines puis ils ont été analysés par hybridation de...
Les auteurs partent du principe que les informations sur la flore bactérienne dans les zones de péri-implantite sont limitées. Ils émettent l’hypothèse que ni le sexe, ni un passé de parodontite ou de tabagisme n’influence le microbiote au niveau des implants.
Des échantillons microbiologiques de référence ont été recueillis sur un implant de chacun des 166 participants ayant une péri-implantite et de 47 personnes saines puis ils ont été analysés par hybridation de l’ADN en damier (78 espèces). Les données cliniques et radiographiques définissaient l’état de l’implant.
Dix-neuf espèces bactériennes ont été trouvées en plus grande quantité sur les implants avec péri-implantite, notamment Actinobacillus Aggregatibacter, Campylobacter gracilis, Campylobacter rectus, Campylobacter showae, Helicobacter pylori, Haemophilus influenzae, Porphyromonas gingivalis, Staphylococcus aureus, Staphylococcus anaerobius, Streptococcus intermedius, Streptococcus mitis, Tannerella forsythia, Treponema denticola et Treponema socranskii (p < 0,001). Le récepteur opérant l’analyse de courbe caractéristique a identifié T. forsythia, P. gingivalis, T. socranskii, S. aureus, S. anaerobius, S. intermedius et S. mitis dans les zones de péri-implantite comprenant 30 % de la flore totale. Après ajustement selon le sexe, le tabagisme (non significatif), l’avancée en âge (p = 0,003), l’histoire de la parodontite (p < 0,01) et T. forsythia (rapport de vraisemblance : 3,6 ; intervalle de confiance 95 % : 1,4-9,1 ; p = 0,007) ont été associés à la péri-implantite.
Un groupe de bactéries, y compris T. forsythia et S. aureus, est associé à la péri-implantite.