Implant n° 1 du 01/02/2015

 

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Thierry Neimann  

Les objectifs de cette étude étaient d’évaluer l’influence du stress chronique (SC) sur l’ostéo-intégration de l’implant et d’analyser si un traitement par de l’alendronate (ALN) pouvait prévenir les effets éventuels et négatifs du stress.

Des rats mâles adultes holtzmann ont été répartis en 4 groupes expérimentaux : AL (ALN : 1 mg/kg par semaine ; n = 12), ALS (ALN et SC : 1 mg/kg par semaine ; n = 12), CTL (une solution saline physiologique...


Les objectifs de cette étude étaient d’évaluer l’influence du stress chronique (SC) sur l’ostéo-intégration de l’implant et d’analyser si un traitement par de l’alendronate (ALN) pouvait prévenir les effets éventuels et négatifs du stress.

Des rats mâles adultes holtzmann ont été répartis en 4 groupes expérimentaux : AL (ALN : 1 mg/kg par semaine ; n = 12), ALS (ALN et SC : 1 mg/kg par semaine ; n = 12), CTL (une solution saline physiologique stérile ; n = 12), ou CTLS (solution saline physiologique stérile et SC ; n = 12). Après 58 jours de traitement médicamenteux, les groupes ALS et CTLS ont été exposés à un stress chronique et 2 jours plus tard, il a été posé un implant sur un tibia de tous les animaux. Les animaux ont été euthanasiés 28 jours après l’intervention chirurgicale.

Il a été observé que le groupe CTLS présentait une déficience du métabolisme osseux représenté par les niveaux les plus bas de phosphatase alcaline spécifique de l’os et de la densité osseuse. En outre, ces animaux ont présenté une plus grande proportion de lacunes vides ostéocytiques. En revanche, le traitement par ALN a montré une augmentation des paramètres d’ostéo-intégration et de la valeur de couple, indépendamment de l’exposition au stress.

L’analyse des données présentées suggère que le stress chronique affecte partiellement l’ostéo-intégration d’implants tibiaux et que la thérapie par ALN est capable d’empêcher ces effets négatifs.

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