REVUE DE PRESSE
Chirurgie
L’objectif de cette étude était de tester l’hypothèse que les implants courts (6 mm) à surface rugueuse offrent des taux de survie prévisibles et de vérifier que la plupart des échecs qui se produisent sont précoces (< 4 mois après la mise en place).
Une recherche sur PubMed et manuelle a été effectuée pour identifier les études faisant intervenir des implants courts (6 mm) à surface rugueuse publiées entre janvier 1987 et août 2011. N’ont été incluses que les...
L’objectif de cette étude était de tester l’hypothèse que les implants courts (6 mm) à surface rugueuse offrent des taux de survie prévisibles et de vérifier que la plupart des échecs qui se produisent sont précoces (< 4 mois après la mise en place).
Une recherche sur PubMed et manuelle a été effectuée pour identifier les études faisant intervenir des implants courts (6 mm) à surface rugueuse publiées entre janvier 1987 et août 2011. N’ont été incluses que les études qui : impliquent les implants Straumann® de 6 mm de longueur placées dans les mâchoires humaines ; fournissent des données sur le taux de survie ; mentionnent le moment de l’échec ; rendent compte d’une période de suivi minimum de 12 mois après la pose. Une méta-analyse a été réalisée sur les données extraites.
En tout, 842 publications ont été rejetées et 12 articles de bonne qualité méthodologique ont été retenus. Six cent quatre-vingt-dix implants Straumann® 6 mm ont été évalués dans les études examinées (total : 690 dont 25 échecs ; maxillaire : 266 dont 14 échecs ; mandibule : 364 dont 5 échecs ; période de suivi : 1-8 ans). Une méta-analyse a été réalisée sur les taux cumulatifs de survie précoce (CRS). Le CRS global calculé dans cette méta-analyse a été de 93,7 %, avec une différence entre maxillaire et mandibule (respectivement 94,7 et 98,6 %). Les échecs implantaires observés étaient principalement précoces (76 %).
Cette méta-analyse prouve de façon solide que les implants courts rugueux Straumann® 6 mm sont une option prévisible de traitement, en fournissant des taux de survie favorables. Les échecs rencontrés avec ces implants survenaient surtout au début et leur survie était légèrement supérieure à la mandibule qu’au maxillaire.