REVUE DE PRESSE
Prothèse
Cette étude, qui est en fait un rapport d’expérience clinique entre avril 1988 et avril 2011, a examiné et a enregistré la survie implantaire à long terme et les complications prothétiques de patients traités par des prothèses mandibulaires implanto-portées complètes en résine acrylique sur châssis métallique délivrées dans un cabinet privé sur une période de 22 ans.
Les dossiers de tous les patients de ce cabinet privé qui ont reçu des prothèses...
Cette étude, qui est en fait un rapport d’expérience clinique entre avril 1988 et avril 2011, a examiné et a enregistré la survie implantaire à long terme et les complications prothétiques de patients traités par des prothèses mandibulaires implanto-portées complètes en résine acrylique sur châssis métallique délivrées dans un cabinet privé sur une période de 22 ans.
Les dossiers de tous les patients de ce cabinet privé qui ont reçu des prothèses supra-implantaires complètes en résine avec un châssis métallique fixées sur 4 à 8 implants entre avril 1988 et avril 2011 et ayant au moins 1 an de suivi clinique après la chirurgie implantaire ont été examinés rétrospectivement.
Quarante-cinq patients qui avaient reçu un total de 247 implants présentaient les critères d’inclusion dans l’étude des auteurs. Au cours de la période étudiée de 1 à 22 ans (moyenne : 8 ans et 3 mois), seuls 2 implants ont échoué (0,81 %) chez 1 patient avant la reconstruction prothétique définitive, ce qui a entraîné un taux de survie implantaire cumulatif de 97,78 ± 2,2 %. Il n’a pas été noté de vis lâche ou fracturée. Pour les complications enregistrées, des fractures de résine prothétique ou de dents et des réglages ou réparations au fauteuil ont eu lieu 10 fois chez 5 patients. En raison de l’usure des dents prothétiques, toutes les dents ont dû être remplacées par le laboratoire 10 fois chez 8 patients sur une période de 5 à 12 ans. Des fractures de châssis métallique se sont produites 6 fois et concernaient 3 prothèses (2 fois pour chacun des 3 patients).
Les auteurs ont conclu que l’échec implantaire était rare avec ce mode traditionnel de traitement et qu’il s’était produit avant la restauration définitive. Le remplacement des dents prothétiques pour cause d’usure ou de fracture était la complication prothétique la plus courante, et les châssis avec des extensions distales en porte à faux (cantilever) présentaient un risque élevé de fracture lorsque les structures antagonistes étaient des prothèses fixes. Il n’y a eu aucune fracture de châssis métallique quand les antagonistes étaient des prothèses complètes ou des prothèses supra-implantaires amovibles.