Implant n° 3 du 01/09/2014

 

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Sébastien Molko  

L’objectif de cette étude a été d’évaluer les résultats cliniques et radiographiques appliquant une approche combinant résection et régénération dans le traitement des péri-implantites.

Des patients du département de parodontologie de l’université de Naples, déjà traités pour leur maladie parodontale et ayant des implants diagnostiqués avec une péri-implantite – profondeur de poche au sondage (PPD) > 5 mm avec des saignements associés au sondage (BOP) et...


L’objectif de cette étude a été d’évaluer les résultats cliniques et radiographiques appliquant une approche combinant résection et régénération dans le traitement des péri-implantites.

Des patients du département de parodontologie de l’université de Naples, déjà traités pour leur maladie parodontale et ayant des implants diagnostiqués avec une péri-implantite – profondeur de poche au sondage (PPD) > 5 mm avec des saignements associés au sondage (BOP) et 2 mm de perte osseuse marginale ou une exposition de la première spire de l’implant – ont été inclus dans l’étude. Les lésions ont été traitées au moyen d’une technique régénératrice par l’application d’un os bovin déprotéinisé et une membrane de collagène sur la partie endo-osseuse, et par une implantoplastie dans la partie supra-osseuse de la lésion péri-implantaire consistant à repolir la surface de l’implant avec des fraises diamantées et des cupules en silicone. Les tissus mous ont été repositionnés apicalement, permettant une guérison non immergée. Les paramètres cliniques et radiologiques ont été évalués au départ et 12 mois après le traitement.

Onze patients avec 11 implants ont été traités et suivis pendant 12 mois. Aucun implant n’a été perdu, soit un taux de survie de 100 %. Au départ, la PPD moyenne et le niveau moyen d’attache clinique (CAL) étaient respectivement de 8,1 ± 1,8 mm et 9,7 ± 2,5 mm. Au bout de 1 an, la PPS moyenne était de 4,0 ± 1,3 mm et le CAL moyen de 6,7 ± 2,5 mm. Les différences entre le début et la fin de la période de suivi étaient statistiquement significatives (p = 0,001). La récession de la muqueuse est passée de 1,7 ± 1,5 mm au départ à 3,0 ± 1,8 mm après 12 mois de suivi (p = 0,003). Le pourcentage moyen des sites saignant au sondage a diminué, passant de 19,7 ± 40,1 au départ à 6,1 ± 24,0 au bout de 12 mois (p = 0,032). La perte osseuse marginale radiographique a diminué de 8,0 ± 3,7 mm au départ à 5,2 ± 2,2 mm après 12 mois de suivi (p = 0,000 001). Le comblement du défaut osseux s’élève à 93,3 ± 13,0 %.

Dans les limites de cette étude, une approche combinant résection et régénération dans le traitement des péri-implantites a donné des résultats positifs en termes de réduction de PPD et de comblement du défaut radiographique au bout de 12 mois.

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