REVUE DE PRESSE
Prothèse
L’objectif de cette étude était d’évaluer l’incidence des complications des implants et des piliers dentaires supportant des couronnes solidarisées (implant-implant ou implant-dent) pour la stabilisation de prothèses adjointes partielles (PAP).
Les patients avaient été sélectionnés pour autre une étude clinique prospective, mais cette étude était rétrospective. Soixante-trois PAP retenus par 234 implants et 107 dents piliers (soit 5,4 piliers par prothèse) ont été...
L’objectif de cette étude était d’évaluer l’incidence des complications des implants et des piliers dentaires supportant des couronnes solidarisées (implant-implant ou implant-dent) pour la stabilisation de prothèses adjointes partielles (PAP).
Les patients avaient été sélectionnés pour autre une étude clinique prospective, mais cette étude était rétrospective. Soixante-trois PAP retenus par 234 implants et 107 dents piliers (soit 5,4 piliers par prothèse) ont été placés chez 39 hommes et 22 femmes de 65 ans d’âge moyen. Quarante-cinq PAP étaient situées au maxillaire et 28 à la mandibule. Trente-quatre PAP étaient uniquement sur implants et 39 étaient combinées dents-implants. L’analyse de Kaplan-Meier a été utilisée pour estimer le succès défini comme la survie sans complications graves liées au pilier, et la régression de Cox a été utilisée pour isoler les facteurs de risque les plus pertinents.
Après une période d’observation médiane de 2,7 ans pour les PAP, 6 implants ont échoué et une péri-implantite a été diagnostiquée pour 11 implants. Quatre dents piliers ont été extraites et des complications graves nécessitant des interventions prolongées ont surgi pour 3 dents piliers. Pour les dents et les piliers implantaires, l’analyse de Kaplan-Meier a révélé une probabilité de succès à 5 ans de 85 % pour les PAP uniquement sur implants et de 92 % pour les celles sur implants et dents. La régression multiple de Cox a identifié que les facteurs de risque de complications sévères liées à l’implant étaient l’emplacement (p = 0,01), l’âge (p = 0,01) et le sexe (p = 0,04). Le nombre de pilier par PAP ne semblait pas influencer le pronostic. Les PAP uniquement stabilisés par des implants ont montré un plus mauvais pronostic que les autres, mais la différence n’était pas statistiquement significative.
Les données préliminaires suggèrent que la combinaison des dents et des implants pour soutenir des PAP permet d’améliorer le pronostic par rapport à des implants seuls. Ces résultats devraient être validés dans d’autres études indépendantes.