Implant n° 2 du 01/05/2014

 

REVUE DE PRESSE

Prothèse

Thierry Neimann  

Une controverse existe sur l’intérêt de remplacer une seconde molaire absente pour améliorer la capacité masticatoire.

Le but de cette étude était d’analyser la modification de la capacité de mastication associée à la restauration implanto-prothétique de la seconde molaire absente ; l’effet subjectif du traitement implantaire sur les participants a également été évalué.

Vingt et une personnes (13 hommes et 8 femmes) ont participé. La capacité masticatoire...


Une controverse existe sur l’intérêt de remplacer une seconde molaire absente pour améliorer la capacité masticatoire.

Le but de cette étude était d’analyser la modification de la capacité de mastication associée à la restauration implanto-prothétique de la seconde molaire absente ; l’effet subjectif du traitement implantaire sur les participants a également été évalué.

Vingt et une personnes (13 hommes et 8 femmes) ont participé. La capacité masticatoire a été enregistrée avant le scellement des couronnes unitaires sur implants, immédiatement après le scellement et 1 mois plus tard. La charge occlusale (Pa), l’aire de contact de charge portante (mm2) et la force d’occlusion maximale (N) ont été calculées. Une évaluation subjective de la capacité masticatoire a été réalisée avant le traitement et 1 mois après par l’utilisation d’un questionnaire pour évaluer les difficultés de mastication et la satisfaction globale après le traitement. Le test de rang de Wilcoxon a été utilisé pour analyser la différence dans les scores.

La zone de charge de contact, la force occlusale maximale et la satisfaction des participants ont été augmentées de manière significative 1 mois après le scellement des couronnes unitaires sur implants. La restauration implanto-prothétique de la deuxième molaire a augmenté à la fois la capacité masticatoire (valeur objective) et la satisfaction (valeur subjective) 1 mois après le scellement des couronnes unitaires sur implants.

Les auteurs concluent que les patients présentant une deuxième molaire manquante peuvent bénéficier du remplacement de couronnes sur implants.

Des périodes d’étude plus longues et des échantillons de population plus importants sont nécessaires pour obtenir des résultats plus définitifs.

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