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Les implants dentaires fournissent généralement de bons résultats pour remplacer des dents manquantes, mais quelques échecs implantaires sont observés chez les patients. Le but de cette étude rétrospective était d’analyser les caractéristiques et les causes d’échecs implantaires dans l’espoir de réduire les futurs échecs.
Des patients ayant reçu un ou plusieurs implants à l’hôpital dentaire de l’Université de Yonsei entre février 1991 et mai 2009 ont été...
Les implants dentaires fournissent généralement de bons résultats pour remplacer des dents manquantes, mais quelques échecs implantaires sont observés chez les patients. Le but de cette étude rétrospective était d’analyser les caractéristiques et les causes d’échecs implantaires dans l’espoir de réduire les futurs échecs.
Des patients ayant reçu un ou plusieurs implants à l’hôpital dentaire de l’Université de Yonsei entre février 1991 et mai 2009 ont été inclus dans cette étude. Les données incluant l’âge, le sexe, les antécédents médicaux, les habitudes néfastes (alcool et tabac), la qualité osseuse, la stabilité primaire, la taille de l’implant, sa surface, le type de prothèse, les symptômes cliniques, la date et les causes de l’échec implantaire ont été obtenues et répertoriées. Des radiographies de suivi ont été comparées à celles de départ.
Des tests statistiques ont été utilisés pour évaluer les corrélations entre les facteurs de risque et les échecs implantaires. Au total, 879 patients ont reçu 2 796 implants ; 150 implants chez 91 patients ont échoué. Les échecs à court et long termes sont arrivés respectivement sur 86 (57,3 %) et 64 (42,7 %) implants. Les causes principales de ces échecs étaient respectivement l’inflammation (47 %) et la surcharge occlusale (53 %). Quand la cause d’échec était l’inflammation, le taux d’échecs était significativement plus élevé pour les implants posés dans le maxillaire antérieur, avec une stabilité primaire faible, une surface usinée et une longueur excédant 15 mm, et pour les implants placés avec une procédure reconstructrice et une chirurgie en deux temps. Quand la cause d’échec à long terme a été la surcharge occlusale, le taux d’échecs était significativement plus fort pour les implants avec une surface usinée, posés avec une chirurgie reconstructrice et/ou une chirurgie en deux temps et supportant des prothèses télescopes.
Dans les limites de cette étude, les causes majeures d’échecs implantaires sont l’inflammation et la surcharge occlusale et ils diffèrent entre les échecs à long et court termes.