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La présente étude a examiné les résultats à long terme d’implants dentaires en titane avec une surface rugueuse, microporeuse (projetat de plasma de titane [TPS]) et les complications biologiques et techniques associées chez des patients partiellement édentés traités avec des prothèses dentaires supra-implantaires fixes avec un suivi de 20 ans.
Soixante-sept patients, qui ont reçu 95 implants dans les années 1980, ont été examinés avec des paramètres cliniques et...
La présente étude a examiné les résultats à long terme d’implants dentaires en titane avec une surface rugueuse, microporeuse (projetat de plasma de titane [TPS]) et les complications biologiques et techniques associées chez des patients partiellement édentés traités avec des prothèses dentaires supra-implantaires fixes avec un suivi de 20 ans.
Soixante-sept patients, qui ont reçu 95 implants dans les années 1980, ont été examinés avec des paramètres cliniques et radiographiques bien établis pendant 20 ans. Sur la base de ces résultats et selon les critères prédéfinis, chaque implant a été classé comme un succès, en survie ou comme un échec.
Dix implants représentant 9 patients ont été perdus au cours de la période d’observation, ce qui entraîne un taux de survie implantaire de 89,5 %. Radiologiquement, 92 % des implants présentaient une perte osseuse péri-implantaire inférieure à 1 mm entre la première et la vingtième année de suivi. Ainsi, 8 % des implants ont présenté une perte osseuse péri-implantaire de plus de 1 mm sans dépasser une valeur de 1,8 mm de perte d’os.
Au cours de la période d’observation, 19 implants (20 %) ont connu une complication biologique avec suppuration. Sur ces 19 implants, 13 implants (13,7 %) avaient été traités et ont pu être maintenus avec succès au cours de la période de suivi de 20 ans. Par conséquent, le taux de succès implantaire pour cette période a été de 75,8 % ou de 89,5 % selon les différents critères de succès retenus. Par ailleurs, des complications techniques ont été observées dans 32 % des cas observés.
Les auteurs concluent que la présente étude est la première à rapporter des taux de succès satisfaisants après 20 ans de fonction pour des implants dentaires avec une surface TPS chez des patients partiellement édentés.