REVUE DE PRESSE
Chirurgie
Le but de cette étude était de comparer les résultats cliniques obtenus au bout de 2 ans concernant le niveau osseux marginal autour d’implants unitaires nécessitant une régénération osseuse simultanée et traités avec une technique enfouie ou non enfouie.
Cette étude a analysé un sous-ensemble de patients inclus dans une étude multicentrique prospective randomisée impliquant 12 centres où les patients devaient être suivis jusqu’à 5 ans après mise en charge des...
Le but de cette étude était de comparer les résultats cliniques obtenus au bout de 2 ans concernant le niveau osseux marginal autour d’implants unitaires nécessitant une régénération osseuse simultanée et traités avec une technique enfouie ou non enfouie.
Cette étude a analysé un sous-ensemble de patients inclus dans une étude multicentrique prospective randomisée impliquant 12 centres où les patients devaient être suivis jusqu’à 5 ans après mise en charge des implants. Les 120 implants qui ont été mis en place au cours de l’étude ont été affectés au hasard à un mode de cicatrisation enfoui (AuS) ou non enfoui (AuNS). Seuls 52 implants ont nécessité une augmentation osseuse simultanée, soit 27 enfouis (AuS) et 25 non enfouis (AuNS). Après 2 ans de suivi, les changements de la crête osseuse ont été analysés radiographiquement, ainsi que les paramètres des tissus mous incluant la profondeur de sondage, le saignement au sondage et le niveau d’attache clinique des dents adjacentes au site d’implantation.
Au bout de 2 ans, une faible quantité de résorption osseuse a été constatée dans les 2 groupes (0,37 ± 0,49 mm dans le groupe AuS et 0,54 ± 0,76 dans le groupe AuNS ; p < 0,001). Il n’y avait pas différence statistiquement significative entre les 2 groupes concernant la profondeur de sondage (2,5 mm pour AuS et 2,4 mm pour AuNS), le saignement au sondage (sites positifs pour le saignement : 8,8 % pour AuS et 11,5 % pour AuNS) et le niveau d’attache clinique (2,8 mm pour AuS et 2,4 mm pour AuNS).
Quand un seul implant est placé dans la zone esthétique et qu’il nécessite une technique de régénération osseuse pour combler un défaut modéré, les résultats obtenus au bout de 2 ans montrent que les modes de cicatrisation enfoui ou non enfoui entraînent des résultats comparables.