Implant n° 4 du 01/11/2013

 

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Léna Messica  

Le but de cette étude était d’examiner l’influence de la rugosité de la surface des implants sur la formation du biofilm bactérien et sur l’efficacité du traitement antimicrobien. Des disques de titane avec une faible rugosité de surface et mordancés à l’acide ont été utilisés comme substrats. Des biofilms de Streptococcus mutans (âgés de 1 et 3 jours) et de Porphyromonas gingivalis (âgés de 3 jours) ont été cultivés sur les deux types de substrats et...


Le but de cette étude était d’examiner l’influence de la rugosité de la surface des implants sur la formation du biofilm bactérien et sur l’efficacité du traitement antimicrobien. Des disques de titane avec une faible rugosité de surface et mordancés à l’acide ont été utilisés comme substrats. Des biofilms de Streptococcus mutans (âgés de 1 et 3 jours) et de Porphyromonas gingivalis (âgés de 3 jours) ont été cultivés sur les deux types de substrats et traités ensuite avec 0,2 % de chlorhexidine.

La viabilité des biofilms a été évaluée.

La rugosité de surface n’avait aucune influence sur la quantité de formation de biofilm par S. mutans ou P. gingivalis dans ce modèle de biofilm in vitro. Cependant, la rugosité a fortement affecté l’efficacité du traitement à la chlorhexidine sur le biofilm formé par les deux espèces. Plus la rugosité était importante, plus l’efficacité du traitement était réduite. En outre, l’efficacité du traitement a été significativement réduite sur les biofilms plus âgés.

La surface rugueuse n’a pas augmenté la formation du biofilm, mais a réduit l’efficacité du traitement sur les biofilms. Ce résultat indique que les efforts sur les nouvelles surfaces devraient être dirigés vers l’optimisation des propriétés de surface de l’implant pour un traitement antimicrobien plus efficace sans mettre en péril l’ostéo-intégration.

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