Implant n° 4 du 01/11/2013

 

REVUE DE PRESSE

Prothèse

Thierry Neimann  

Le but de cette étude était de comparer les résistances à la flexion de 4 méthodes différentes pour transférer directement au fauteuil des boîtiers d’attachements supra-implantaires.

Quatre-vingts blocs de résine acrylique thermopolymérisés (11,5 × 9,1 × 39 mm) ont été préparés, évalués pour leur porosité et polis. Un trou d’un diamètre de 8,5 mm a été foré à une profondeur de 5 mm dans le centre de chaque bloc. Les boîtiers de fixation (partie...


Le but de cette étude était de comparer les résistances à la flexion de 4 méthodes différentes pour transférer directement au fauteuil des boîtiers d’attachements supra-implantaires.

Quatre-vingts blocs de résine acrylique thermopolymérisés (11,5 × 9,1 × 39 mm) ont été préparés, évalués pour leur porosité et polis. Un trou d’un diamètre de 8,5 mm a été foré à une profondeur de 5 mm dans le centre de chaque bloc. Les boîtiers de fixation (partie femelle d’attachement) ont été placés dans les blocs figurant une base prothétique avec 4 matériaux de réparation différents : de la résine acrylique autopolymérisante (APAR), de la résine acrylique polymérisée à la lumière (LPAR), de la résine acrylique autopolymérisante avec des boîtiers de fixation silanés (APSAH) et de la résine acrylique polymérisée à la lumière avec des boîtiers de fixation silanés (LPSAH). Les blocs ont été immergés dans l’eau pendant 30 jours dans un incubateur. Un test de flexion 3 points a été effectué avec une machine d’essai universelle et la charge à la rupture a été enregistrée (MPa). Les résultats ont été comparés avec le test 2-way ANOVA ( = 0,05).

L’APSAH a eu la valeur moyenne la plus élevée à la flexion avec une rupture (863,1 ± 87 MPa) par rapport à l’APAR (678,4 ± 72,4 MPa), la LPAR (550,9 ± 119,3 MPa) et la LPSAH (543,2 ± 100,8 MPa). Une comparaison entre les 4 groupes a montré qu’il y avait des différences significatives dans la résistance maximale à la flexion (p < 0,001). La force maximale moyenne des groupes de résines acryliques autopolymérisables était significativement plus élevée que celle des groupes de résines acryliques polymérisables à la lumière. La silanisation des boîtiers a donné une résistance accrue de manière significative par rapport aux groupes non silanés.

Les auteurs concluent que la résistance à la flexion de la résine acrylique autopolymérisante avec des boîtiers d’attachement silanés est significativement plus élevée que celle de la résine acrylique autopolymérisante seule, la résine acrylique polymérisée à la lumière seule ou la résine acrylique polymérisée à la lumière avec des boîtiers de fixation silanés. La résine acrylique autopolymérisante a produit des systèmes d’attachement plus solides que ceux conçus avec des résines polymérisables à la lumière.

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