Implant n° 3 du 01/09/2013

 

REVUE DE PRESSE

Chirurgie

Sébastien Molko  

L’objectif de cette étude était de comparer les taux de résorption des greffons osseux d’origine iliaque et pariétale utilisés pour des augmentations verticales.

Vingt-trois patients recevant des greffes osseuses d’apposition verticale ont été inclus dans cette étude de cohorte rétrospective. Neuf patients ont été traités avec de l’os de la crête iliaque. Quatorze patients ont été traités avec de l’os crânien. Pour quantifier la résorption osseuse, les...


L’objectif de cette étude était de comparer les taux de résorption des greffons osseux d’origine iliaque et pariétale utilisés pour des augmentations verticales.

Vingt-trois patients recevant des greffes osseuses d’apposition verticale ont été inclus dans cette étude de cohorte rétrospective. Neuf patients ont été traités avec de l’os de la crête iliaque. Quatorze patients ont été traités avec de l’os crânien. Pour quantifier la résorption osseuse, les données de radiographies panoramiques numériques ont été évaluées. Les radiographies ont été prises avant la greffe, après chirurgie d’augmentation, 6 mois après la greffe, avant la mise en place des implants, après la chirurgie implantaire et ensuite tous les ans. En tout, 137 implants ont été posés dont 99 dans les sites greffés.

Les complications postopératoires au site receveur étaient équivalentes dans les deux groupes. Le taux de complications était de 35,7 % dans le groupe os crânien et de 33,3 % dans le groupe os de la crête iliaque. Aucune complication sur le site donneur n’a été signalée dans les deux groupes. Après la procédure d’augmentation osseuse, un gain osseux vertical moyen de 8,55 mm (écart type : 5,96) a été mesuré. Les greffes osseuses de la crête iliaque ont montré une résorption significativement plus élevée de 24,16 % (écart type : 8,47) que les greffes d’origine crânienne (8,44 % ; écart type : 3,64) au moment de la pose de l’implant (p = 0,000 3). La survie des implants a été similaire dans les deux groupes (entre 98,5 et 100 %).

Les deux approches de greffe osseuse sont des techniques performantes et fiables, permettant la pose d’implants sur des crêtes alvéolaires même très atrophiées, et présentent des taux de survie implantaire identiques, bien que la résorption osseuse diffère. Dans les limites de cette étude, les greffons d’origine crânienne présentent une stabilité plus élevée que ceux d’origine iliaque.

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