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Le but de cette étude est de comparer le taux de complications de dents naturelles adjacentes de prothèses implanto-portées (PIP) avec celles servant de piliers pour les prothèses partielles fixes (PPF). Le second objectif était d’évaluer les facteurs de risque de complications pour les dents adjacentes aux espaces édentés délimités.
Les sujets de l’étude ont été sélectionnés parmi les patients ayant reçu un traitement prothétique pour leur édentement partiel ne...
Le but de cette étude est de comparer le taux de complications de dents naturelles adjacentes de prothèses implanto-portées (PIP) avec celles servant de piliers pour les prothèses partielles fixes (PPF). Le second objectif était d’évaluer les facteurs de risque de complications pour les dents adjacentes aux espaces édentés délimités.
Les sujets de l’étude ont été sélectionnés parmi les patients ayant reçu un traitement prothétique pour leur édentement partiel ne dépassant pas 2 dents manquantes entre février 1990 et mars 2007. Soixante et un patients ont été inclus dans le groupe PIP et 66 patients dans le groupe PPF. Les complications dentaires ont été définies comme une extraction dentaire, une lésion parodontale, une lésion péri-apicale ou la perte de la prothèse et ont été évaluées par un examinateur sur la base des dossiers dentaires.
Le taux de complications cumulatif au bout de 8 ans pour le groupe PIP (7,9 %) était significativement inférieur à celui du groupe PPF (40,7 %). En outre, le taux de complications cumulatif au bout de 8 ans des dents vitales (6 %) était significativement inférieur à celui des dents non vitales (45,9 %). Une analyse de Cox des risques proportionnels a révélé que la non-vitalité de la dent était un facteur de risque important de complications pour la dent alors que la modalité de traitement ne l’était pas.
Les auteurs concluent que les dents adjacentes aux espaces édentés PIP traités présentaient moins de complications que les dents naturelles servant de piliers de bridge. La conservation de la vitalité des dents adjacentes aux espaces édentés était la principale donnée importante pour limiter d’autres pertes dentaires.