Implant n° 3 du 01/09/2013

 

PAS À PAS

Présentation du cas

Gérard Zuck  

29, avenur Victor Hugo
13100 Aix en Provence
aixepo@wanadoo.fr

La pratique implantaire actuelle a donné lieu à de nouvelles procédures au rang desquelles figure l’abord chirurgical des cavités sinusiennes.

Les secteurs maxillaires postérieurs avaient longtemps constitué une zone anatomique peu propice à la mise en place d’implants, en raison des spécificités quantitatives et qualitatives du tissu osseux, en règle générale peu favorables [1].

Au fil des années, la littérature...


La pratique implantaire actuelle a donné lieu à de nouvelles procédures au rang desquelles figure l’abord chirurgical des cavités sinusiennes.

Les secteurs maxillaires postérieurs avaient longtemps constitué une zone anatomique peu propice à la mise en place d’implants, en raison des spécificités quantitatives et qualitatives du tissu osseux, en règle générale peu favorables [1].

Au fil des années, la littérature médicale se fait l’écho de publications mentionnant des techniques chirurgicales qui tendent à combler les cavités sinusiennes à l’aide d’os autogène ou de substitut osseux en vue de donner un support osseux fiable aux restaurations implanto-portées maxillaires postérieures. Ces techniques maintenant bien codifiées se caractérisent toutefois par des effets secondaires parfois négatifs et une morbidité pénalisant leur mise en œuvre dans le cadre d’une pratique privée quotidienne [2].

Pourtant, de nombreux auteurs ont publié des résultats probants au regard des implants placés dans les secteurs maxillaires postérieurs après soulèvement de la membrane de Schneider par voie alvéolaire élargie ou consécutivement à l’ouverture d’un volet osseux latéral [3].

La finalité de ces techniques vise à maîtriser, d’une part, la manipulation de la membrane de Schneider afin de ne provoquer ni déchirures ni perforations importantes et, d’autre part, l’insertion éventuelle d’un matériau de comblement dans la cavité antrale [4].

Nous proposons ici une technique chirurgicale qui, sur le plan pratique, constitue une adaptation aux conditions anatomiques rencontrées dans les cas de crêtes osseuses délabrées (Fig. 1 à 4).

BIBLIOGRAPHIE

  • 1. Lekholm U, Zarb GA. Patient selection. In: Brånemark PI, Zarb GA, Albrektsson T (eds). Tissue-integrated prostheses ; osseointegration in clinical dentistry. Chicago: Quintessence, 1985:199-209.
  • 2. Zuck G, Valentini P, Mattout P, Maarek H. Comblements sinusiens : complications éventuelles. Inf Dent 2009;22:1178-1183.
  • 3. Valentini P, Abensur DJ. Maxillary sinus grafting with anorganic bovine bone: a clinical report of long-term results. Int J Oral Maxillofac Implants 2003;18:556-560.
  • 4. Misch CE. Treatment planning for the edentulous posterior maxilla. In: Misch CE (ed). Dental implant prosthetics. Saint Louis : Mosby, 2005.
  • 5. Zuck G. Le défi implantaire. Paris : Espace ID Editions, 2009:203-218.
  • 6. Malmström J, Slotte C, Adolfsson E, Norderyd O, Thomsen P. Bone response to free form-fabricated hydroxyapatite and zirconia scaffolds: a histological study in the human maxilla. Clin Oral Implants Res 2009;20:379-385.
  • 7. Di Lallo S, Ricci L, Orecchioni S, Piattelli A, Iezzi G, Perrotti V. Resonance frequency analysis assessment of implants placed with a simultaneous or a delayed approach in grafted and nongrafted sinus sites: a 12-month clinical study. Clin Implant Dent Relat Res 2012 (accepté pour publication).

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