PAS À PAS
Présentation du cas
29, avenur Victor Hugo
13100 Aix en Provence
La pratique implantaire actuelle a donné lieu à de nouvelles procédures au rang desquelles figure l’abord chirurgical des cavités sinusiennes.
Les secteurs maxillaires postérieurs avaient longtemps constitué une zone anatomique peu propice à la mise en place d’implants, en raison des spécificités quantitatives et qualitatives du tissu osseux, en règle générale peu favorables [1].
Au fil des années, la littérature...
La pratique implantaire actuelle a donné lieu à de nouvelles procédures au rang desquelles figure l’abord chirurgical des cavités sinusiennes.
Les secteurs maxillaires postérieurs avaient longtemps constitué une zone anatomique peu propice à la mise en place d’implants, en raison des spécificités quantitatives et qualitatives du tissu osseux, en règle générale peu favorables [1].
Au fil des années, la littérature médicale se fait l’écho de publications mentionnant des techniques chirurgicales qui tendent à combler les cavités sinusiennes à l’aide d’os autogène ou de substitut osseux en vue de donner un support osseux fiable aux restaurations implanto-portées maxillaires postérieures. Ces techniques maintenant bien codifiées se caractérisent toutefois par des effets secondaires parfois négatifs et une morbidité pénalisant leur mise en œuvre dans le cadre d’une pratique privée quotidienne [2].
Pourtant, de nombreux auteurs ont publié des résultats probants au regard des implants placés dans les secteurs maxillaires postérieurs après soulèvement de la membrane de Schneider par voie alvéolaire élargie ou consécutivement à l’ouverture d’un volet osseux latéral [3].
La finalité de ces techniques vise à maîtriser, d’une part, la manipulation de la membrane de Schneider afin de ne provoquer ni déchirures ni perforations importantes et, d’autre part, l’insertion éventuelle d’un matériau de comblement dans la cavité antrale [4].
Nous proposons ici une technique chirurgicale qui, sur le plan pratique, constitue une adaptation aux conditions anatomiques rencontrées dans les cas de crêtes osseuses délabrées (Fig. 1 à 4).