Implant n° 2 du 01/05/2013

 

REVUE DE PRESSE

Chirurgie

Sébastien Molko  

L’objectif de cette étude prospective était de fournir une documentation détaillée sur les implants mis en place par chirurgie guidée sans lambeau selon le concept all-on-four appliqué à la mandibule en se concentrant sur les résultats cliniques et radiographiques et sur les complications.

Seize patients (10 femmes, 6 hommes, âge moyen : 59 ans) avec un volume osseux suffisant, porteurs de prothèses complètes bimaxillaires depuis au moins 1 an, ont été opérés...


L’objectif de cette étude prospective était de fournir une documentation détaillée sur les implants mis en place par chirurgie guidée sans lambeau selon le concept all-on-four appliqué à la mandibule en se concentrant sur les résultats cliniques et radiographiques et sur les complications.

Seize patients (10 femmes, 6 hommes, âge moyen : 59 ans) avec un volume osseux suffisant, porteurs de prothèses complètes bimaxillaires depuis au moins 1 an, ont été opérés par chirurgie guidée sans lambeau avec un guide chirurgical Nobel Guide selon le concept all-on-four appliqué à la mandibule. En se fondant sur la simulation virtuelle, un guide chirurgical et un modèle de travail ont été réalisés. La prothèse immédiate est fabriquée avant la pose des implants. Les implants posés (NobelSpeedy™ Replace, Nobel Biocare AB) avaient 4 mm de diamètre. L’adaptation de la prothèse immédiate a été contrôlée par des radiographies rétroalvéolaires avec angulateur. Les données cliniques et radiographiques ainsi que les complications ont été enregistrées aux mois 3, 6 et 12.

Le taux global de survie implantaire a été de 90 %, avec une tendance à l’échec plus élevée pour les implants courts (p = 0,098). La perte osseuse marginale après 12 mois de mise en fonction était de 0,83 mm avec un maximum de 1,07 mm. Les complications techniques ont été fréquentes (15/16 patients). Elles étaient principalement dues à une inadéquation entre la prothèse préfabriquée et les piliers (13/16 patients).

Les auteurs concluent que la mise en charge immédiate des implants doit être réalisée par la fabrication d’une prothèse issue d’une empreinte obtenue après la pose des implants et non sur leur position virtuelle.

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