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Cette étude vise à évaluer les résultats des méthodes de traitements utilisés pour restaurer des patients adultes édentés au maxillaire et/ou à la mandibule après au moins 5 ans de suivi. Les risques, les effets indésirables et le rapport coût/efficacité de ces méthodes sont également évalués.
Trois bases de données ainsi que les listes des références des publications visées ont été recherchées en utilisant des termes d’indexation spécifiques. Des...
Cette étude vise à évaluer les résultats des méthodes de traitements utilisés pour restaurer des patients adultes édentés au maxillaire et/ou à la mandibule après au moins 5 ans de suivi. Les risques, les effets indésirables et le rapport coût/efficacité de ces méthodes sont également évalués.
Trois bases de données ainsi que les listes des références des publications visées ont été recherchées en utilisant des termes d’indexation spécifiques. Des publications qui répondaient aux critères d’inclusion ont été lues et interprétées à l’aide des protocoles préétablis. La qualité des preuves a été classée selon le système GRADE (élevé, modéré, faible ou très faible).
La recherche a sélectionné 2 130 titres et résumés. Parmi ceux-ci, les versions intégrales de 488 publications ont été obtenues. Après l’extraction des données et l’interprétation, 10 études de qualité modérée pour le niveau de preuve et 1 étude de données de faible qualité de niveau de preuve en ce qui concerne les résultats, les risques et les effets indésirables ont été sélectionnées. Trois études sur les aspects économiques du traitement ont également été incluses (1 avec une qualité moyenne et 2 de faible qualité). La faible qualité des niveaux de preuve a montré que le taux de survie des prothèses fixées sur implants est de 95 % au bout de 5 ans chez les patients édentés au maxillaire et de 97 % au bout de 10 ans chez les patients édentés mandibulaires. Le taux de survie des prothèses amovo-inamovibles supra-implantaires (overdentures) est de 93 % au bout de 5 ans (faible qualité des preuves). Pour les prothèses fixes implanto-portées, 70 sur 1 000 implants dans le maxillaire sont à risque d’échec au bout de 5 ans et 17 sur 1 000 implants dans la mandibule le sont au bout de 10 ans. En ce qui concerne les aspects économiques, la preuve était insuffisante pour fournir des résultats fiables.
Les auteurs concluent qu’en raison de la faible qualité des preuves trouvées dans les études incluses, d’autres recherches avec une meilleure qualité de preuve sont recommandées afin de mieux comprendre les résultats du traitement pour les patients édentés au maxillaire et ou à la mandibule.