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Le but de cette étude a été d’évaluer les caractéristiques des patients et des implants dans un contexte de maladie parodontale dans une étude clinique prospective impliquant une restauration fixe immédiate à la suite de la pose d’implants.
Les patients sont diagnostiqués avec une parodontite chronique généralisée et ont précédemment été traités et acceptés dans l’étude quand ils ont exprimé le souhait de recevoir une restauration immédiate implantaire. La...
Le but de cette étude a été d’évaluer les caractéristiques des patients et des implants dans un contexte de maladie parodontale dans une étude clinique prospective impliquant une restauration fixe immédiate à la suite de la pose d’implants.
Les patients sont diagnostiqués avec une parodontite chronique généralisée et ont précédemment été traités et acceptés dans l’étude quand ils ont exprimé le souhait de recevoir une restauration immédiate implantaire. La planification de traitement et la pose d’implants étaient assistées par informatique, utilisant la tomographie informatisée, un logiciel de planification implantaire et un guide chirurgical. Les patients se sont fait poser des piliers et des prothèses provisoires seulement 72 heures après la chirurgie implantaire. Ils ont été suivis à 2 et 4 semaines et 3, 6 et 12 mois.
Dix-huit patients ont été acceptés et ont terminé l’étude, les âges se sont étendus de 34 à 69 ans, 5 patients (27,8 %) étaient des fumeurs (de 2,5 à 60 paquets par an). Cinquante implants ont été placés, avec en moyenne de 1 à 8 implants par patient. La longueur moyenne des implants était de 13 mm et le diamètre moyen de 3,75 mm. Le couple d’insertion moyen était de 43 ± 6,2 Ncm. Un implant chez un patient fumeur et 3 implants chez un autre patient fumeur ont été perdus, soit un total de 4 implants perdus. Au bout de 12 mois, le taux de survie global était de 92 % (100 % pour les patients non fumeurs et 73 % pour les patients fumeurs).
La survie des restaurations immédiates chez des patients parodontalement traités est supérieure à 90 %. Les fumeurs avec un passé de parodontite chronique semblent avoir un taux plus bas de survie implantaire.